La rencontre entre Nancy et Amiens comptant pour la dixième journée de Ligue 2 a été marqué des incidents avec des supporters. Ce samedi, une enquete a été ouverte afin d’identifer certains supporters. Le match opposant Pau à Dunkerque s’est terminé sur une bagarre générale.
Le parquet de Nancy a demandé l’ouverture d’une enquête pour tenter d’identifier les utilisateurs de fumigènes lors de la rencontre Nancy-Amiens ce vendredi, lors d’une soirée de Ligue 2 également marquée par une bagarre générale à l’issue du match Pau-Dunkerque.
Interrogé par l’AFP, le parquet de Nancy a indiqué avoir « demandé l’ouverture d’une enquête en vue d’identifier les utilisateurs de deux fumigènes » lors du match opposant l’ASNL et Amiens (1-1) au stade Marcel-Picot.
Les incidents de cette rencontre « n’ont rien à voir quand même avec les divers événements des derniers jours, avec envahissements de pelouse, etc. Les choses sont rapidement rentrées dans l’ordre », a relaté Bernard Joannin, le président d’Amiens, qui a regardé le match à la télévision.
Les jets de fumigène sont « quelque chose de regrettable, qu’il faut éviter », a-t-il ajouté, estimant qu’il « faut qu’on soit beaucoup plus sévère avec les fauteurs de troubles ».
Des incidents également à Pau
Au « Nouste Camp », à Pau, c’est une bagarre qui a éclaté à la fin de Pau-Dunkerque (1-2) quelques secondes après le coup de sifflet final.
Cette échauffourée mêlant la quasi intégralité des joueurs a commencé par un accrochage verbal entre les deux entraîneurs, le Palois Didier Tholot et son homologue de Dunkerque Romain Revelli.
Se mêlant à l’échange verbal en s’approchant de l’entraîneur dunkerquois, le latéral palois Erwin Koffi a reçu une gifle du remplaçant nordiste Mario Jason Kikonda qui a fait dégénérer la situation, joueurs et staff se bousculant et s’invectivant sous les yeux du responsable de la sécurité du club béarnais. Aucun spectateur n’est toutefois entré sur le terrain et aucun projectile n’a été lancé.
Deux joueurs, le Palois Djibril Dianessy et le Dunkerquois Thomas Vannoye, ont été exclus après l’incident. Mais en attendant l’étude du rapport de l’arbitre Mathieu Vernice, d’autres sanctions ne sont pas à exclure.
« Didier Tholot pensait que je chambrais. Je ne chambrais rien du tout, on s’en est expliqué avec Didier. Il n’y a pas de souci. Après, ça a dégénéré, je suis triste de ça mais je ne peux pas maîtriser tout ça », a expliqué Romain Revelli.
Ces nouveaux incidents interviennent dans un contexte tendu pour le football français, confronté à une vague de débordements et de violences entre supporters
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