La Ligue 1 s’apprête à connaître une grande première ce week-end. À l’occasion de la rencontre entre Amiens et Strasbourg (dimanche 15h), c’est une femme qui officiera en tant qu’arbitre centrale. L’élue se nomme Stéphanie Frappart, arbitre internationale qui exerce depuis 2014 en Ligue 2 et sera présente cet été à l’occasion de la Coupe du monde féminine en France. 

Après l’annonce de sa désignation pour diriger un match de l’élite, Guillaume Gillet (RC Lens) et Vincent Le Goff (FC Lorient), deux joueurs de Ligue 2, nous ont confié leurs impressions sur celle qui les a déjà dirigés.

« Elle est capable de gérer la pression dans un stade de L2 ou de L1 »

Pour le milieu de terrain lensois, toutes les rencontres arbitrées par la jeune femme (35 ans) « se sont toujours bien passées ». « Elle est capable de gérer la pression dans un stade de L2 ou de L1, ajoute-t-il. Je lui souhaite bonne chance. Il faut être indulgent, elle commettra peut-être des erreurs mais ça arrive aussi aux hommes. Je crois qu’il y a plus d’hommes qui font des erreurs que de femmes au niveau de l’arbitrage. »

Guillaume Gillet admet aussi que la gestion des émotions est différente pour les joueurs. « On y va un peu plus timidement quand on veut s’énerver au niveau sur des décisions arbitrales. On essaie toujours de le faire avec retenue. C’est vrai qu’il y a une différence à ce niveau-là. »

« On la respecte comme les autres arbitres »

Pour le défenseur lorientais Vincent le Goff, aucune distinction ne se fait spécifiquement en fonction du sexe de l’arbitre. « On ne fait pas de différence, elle est là, elle arbitre, elle prend ses décisions. Nous on la respecte comme les autres arbitres, il n’y a rien qui change. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1-stephanie-frappart-premiere-arbitre-de-l-elite-vue-par-des-joueurs-de-ligue-2-1679458.html

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