L’effectif n’a pas beaucoup changé

Contraintes du fair-play financier obligent, le PSG n’a pas eu le loisir de beaucoup modifier un effectif largement renforcé l’été précédent (avec les arrivées de Neymar et Mbappé). En ratant le coche sur un poste prioritaire (milieu), Paris a recruté seulement quatre joueurs (Buffon, Bernat, Choupo-Mouting, Kehrer) qui ressemblent plus à des occasions à saisir, tout en se délestant de certains éléments à forte valeur qui n’étaient pas tout à fait indiscutables pour des raisons diverses (Berchiche, correct sans être génial, et Pastore, pour ses blessures). Du coup, l’effectif a peu changé et Thomas Tuchel a pu reprendre en main une équipe qui se connaissait déjà très bien.  

Neymar est déjà là

L’élimination du Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde a fait les affaires du PSG qui a pu compter sur un retour plus précoce des joueurs de la Seleçao. Neymar a notamment a participé à tous les matchs cette saison (à l’exception de Saint-Etienne, mais il a repris dès le trophée des champions avec 14 minutes de jeu) quand il avait dû digérer son transfert record la saison passée après sa signature le 3 août 2017. Remis de sa blessure à une cheville contractée début 2018, l’ancienne star du Barcelone évolue dans un nouveau rôle dans le cœur du jeu, en même temps qu’il affiche un comportement plus au service du collectif après un Mondial qui a égratigné son image et une première saison où il devait prouver qu’il était la star de cette équipe. 

Les jeunes répondent présents

Avec la Coupe du monde, Thomas Tuchel n’a pas eu d’autre choix que de faire confiance aux jeunes du club cet été. Si Christopher Nkunku était déjà un habitué de l’équipe première, d’autres ont profité de la confiance de l’Allemand pour signer des prestations très convaincantes à l’instar de Moussa Diaby, titulaire pour la première fois en L1 mercredi face à Reims, et de l’arrière gauche Stanley N’Soki. Colin Dagba a aussi joué, tout comme Antoine Bernède et Timothy Weah. Et tous ont positivement marqué les esprits. 

Un calendrier facile

Le départ historique du PSG (7 victoires/7) est aussi dû à un calendrier très favorable avec seulement deux oppositions face à des équipes qui ont terminé dans le Top 10 la saison dernière (Saint-Etienne, Rennes). Les Parisiens ont franchi tous les écueils sans trembler même à Nîmes où le climat était chaud. Les prochaines semaines devraient offrir davantage d’adversité aux hommes de Thomas Tuchel qui joueront six matchs en un mois avec des chocs à Nice, face à Lyon et à Marseille. Le tout agrémenté de la réception de l’Etoile Rouge de Belgrade et d’un déplacement à Naples en Ligue des champions (à suivre sur RMC Sport). 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1-pourquoi-le-psg-demarre-si-fort-cette-saison-1531969.html

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