Ligue 1: Monaco renversé par Dolberg et un bijou, Toulouse encore battu

Douze buts en cinq matchs. Dans le multiplex de la 28e journée de Ligue 1, qui aura mis du temps à s’animer, l’OGC Nice a arraché la victoire 2-1 devant son public contre l’AS Monaco. Ce premier succès, offert par un doublé de Dolberg, permet aux Niçois de remonter provisoirement à la sixième place après deux nuls. L’ASM, dont c’est la première défaite en cinq rencontres, stagne dans le ventre mou.

En parallèle, le Toulouse FC a concédé à Dijon sa 21e défaite de la saison (1-2), le SCO d’Angers s’est imposé contre le FC Nantes (2-0) et le FC Metz a enchaîné devant le Nîmes Olympique (2-1). La meilleure opération de la soirée est à mettre au crédit de Reims, qui s’empare de la cinquième place grâce à sa victoire étriquée face au Stade Brestois (1-0).

Nice-Monaco: 2-1

Sans Slimani au coup d’envoi, pourtant de retour en bonne forme, l’AS Monaco s’est présenté avec Jovetic dans le derby azuréen. L’entame a été favorable aux joueurs du Rocher, avec une première belle situation pour Jovetic (10e) puis le dix-huitième but de la saison en championnat pour Ben Yedder. L’international français a profité d’une passe lumineuse de Bakayoko. Si la barre transversale a ensuite empêché Jovetic de faire le break, les Aiglons sont progressivement revenus dans la partie. Ounas, après avoir été l’auteur d’une belle frappe, s’est illustré en fouettant un superbe centre permettant à Dolberg d’égaliser d’une tête décroisée.

Mais alors que l’égalisation avait inversé la dynamique en faveur des Niçois, ces derniers ont vu Ounas sortir sur blessure à cause d’une vive douleur musculaire (77e). La fin de match aussi animée qu’incertaine, avec un sauvetage de Maripan devant Lees-Melou (80e), l’exclusion de Jovetic pour une grossière faute (86e) et la frappe sur la barre de Golovin (90e). Et dans les ultimes instants, Dolberg a encore démontré sa finition clinique en offrant la victoire à Nice d’une très discrète touche de balle (90e+4). L’attaquant danois compte désormais onze buts en Ligue 1.

Dijon-Toulouse: 2-1

C’est un résultat précieux pour Dijon, qui prend trois points d’avance sur la zone rouge. Longtemps incapable de se montrer dangereux, malgré une importante possession de balle, les Dijonnais ont finalement pu ouvrir le score sur un centre au second poteau bien repris par Mendyl (40e). Touchés mais pas coulés, les Toulousains ont su ressortir immédiatement la tête de l’eau grâce à Boisgard (41e). Pour autant, et malgré un arrêt de Runnarsson devant le capitaine Gradel, la dynamique est bien restée dijonnaise. Elle s’est concrétisée par Aguerd, aux aguets lors d’un billard (53e).

Reims-Brest: 1-0

Les Bretons auraient pu prendre les commandes de la rencontre, si Mendy n’avait pas vu son penalty être arrêté par l’excellent Rajkovic sur cet exercice (29e). Un centre fort de Doumbia a finalement permis au jeune Touré, qui n’a toujours pas de contrat professionnel et donc toujours pas de nom pour le flocage maillot, de se jeter au premier poteau pour marquer son troisième but de la saison. Les Rémois se sont toutefois mis en difficulté dans le dernier tiers de la rencontre, après le deuxième carton jaune infligé à Konan (68e). L’adversaire n’a toutefois pas su capitaliser sur cette supériorité numérique et a été dégoûté, une fois de plus, par un arrêt de Rajkovic (90e).

Metz-Nîmes: 2-1

Les Nîmois ont été les premiers à dégainer dans ce multiplex, à la faveur d’une relance complètement ratée qui a permis à Centonze de déposer un centre parfait sur la tête plongeante de Nguette (7e). Un but qui a récompensé le bon football produit par le FC Metz. Au retour des vestiaires, Nîmes a retrouvé confiance, à l’image de Koné qui a tenté un audacieux retourné (49e). Les Crocodiles ont finalement pu compter sur leur très bonne recrue hivernale Benrahou pour offrir l’égalisation à Deaux grâce à une inspiration géniale (49e). Il ne s’agissait toutefois que d’un accident pour les Messins qui, dominateurs, sont allés chercher leur victoire d’un coup de casque de Boye (81e).

Angers-Nantes: 2-0

La première période était une anti-publicité pour le football. Il a d’abord fallu attendre la demi-heure de jeu pour assister à une première frappe cadrée, sans qu’elle ne soit pour autant dangereuse, puis la 45e minute pour une occasion nette. Celle-ci a été l’oeuvre de Fulgini pour Angers, qui a buté sur Lafont au terme d’un contre fulgurant. Le match s’est néanmoins débridé après la pause, au bénéfice des Angevins qui ont ouvert le score à l’aide d’une frappe à ras de terre très bien placée de Bobichon. Le buteur s’est mué en passeur décisif sur un corner pour Thomas, meilleur que Pallois dans les airs. La réaction nantaise s’est traduite par une occasion vendangée par Bamba après un travail remarquable de Louza (57e).

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