Ligue 1: l’OL enchaîne à Dijon et suit le rythme de Lille

Statu quo en tête de la Ligue 1. Et donc toujours autant de suspense. Comme Lille (3-0 à Bordeaux) et Paris (3-0 contre Nîmes), l’OL s’est imposé ce mercredi dans le cadre de la 23e journée de Ligue 1. Sans Jason Denayer, blessé, mais avec Houssem Aouar de retour dans le onze de départ, les Gones l’ont emporté sur la pelouse de Dijon (1-0) grâce à un but de Lucas Paqueta.

Ils restent à la deuxième place du classement, à deux points du leader lillois, mais avec une longueur d’avance sur le PSG et trois sur Monaco. Mais comme face à Bordeaux il y a une semaine (2-1), les hommes de Rudi Garcia ont rendu une copie mitigée. Loin de leur niveau affiché lors du derby gagné à Saint-Etienne (5-0).

Des Lyonnais encore bousculés

Il leur faudra se montrer bien plus tranchant à l’avenir pour continuer à suivre le rythme de leurs rivaux. A Gaston-Gérard, face à une formation en grande difficulté (19e), incapable de s’imposer depuis plus d’un mois, les Lyonnais ont bien sûr eu la possession. Leurs accélérations ont très souvent fait mal à des Dijonnais fébriles défensivement mais dangereux en contre.

A la pause, les locaux avaient tenté leur chance à dix reprises. Pour un seul tir cadré. Il n’a pas manqué à grand-chose à Frédéric Sammaritano pour trouver la faille à deux reprises (11e, 26e). Anthony Lopes a également sorti le grand jeu devant Moussa Konaté (36e).

Sur certaines séquences, les Lyonnais ont étonnamment laissé leurs adversaires déployer leur jeu. En première comme en seconde période. Mais ils ont su rapidement ouvrir le score. Une accélération d’Aouar, une bonne passe de Karl Toko-Ekambi et une finition signée Paqueta (22e) pour son deuxième but de la saison. Devants au score mais incapables de faire le break, les Gones ont continué à manquer de justesse et à jouer avec le feu. Même après les changements de Rudi Garcia, qui a notamment sorti dès la pause un Maxwel Cornet sérieusement à la peine poste de latéral gauche. Comme contre Bordeaux, les attaquants lyonnais n’ont pas franchement été inspirés. La faute, aussi, à un solide Anthony Racioppi.

Racioppi s’est bien rattrapé

Coupable d’une grossière erreur dimanche dernier à Lille, où son équipe s’était inclinée (1-0), ce dernier avait forcément à cœur de se rattraper face à son ancien club. Formé à Lyon, mais barré par Lopes, le jeune portier suisse (22 ans) a pris son envol cet été en rejoignant Dijon, où il a poussé sur le banc Saturnin Allagbé avec la nomination début novembre de David Linarès. Protégé de Grégory Coupet, devenu entraîneur des gardiens du DFCO, Racioppi a montré depuis le début de la saison qu’il était aussi bien capable de réaliser de grosses parades que de se planter dans les grandes largeurs. Il a affiché son meilleur visage contre l’OL.

Il a sauvé les siens à plusieurs reprises avec des arrêts réflexes et des parades décisives devant Houssem Aouar (17e), Memphis Depay (19e, 53e) ou encore Lucas Paqueta (53e). Seul le Brésilien est parvenu à le tromper. Suffisant pour permettre à l’OL de signer une troisième victoire de suite. 

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