Au lendemain de la décision du conseil d’Etat de suspendre les relégations de Toulouse et Amiens, François Ruffin a demandé aux instances du football français d’agir avec « humanité » et de sceller le maintien du club de la Somme, département qu’il représente à l’Assemblée nationale comme député (France Insoumise).
« On sait que ce n’est pas terminé, confie le dirigeant politique du parti ‘La France Insoumise’, sur France Info. J’en appelle à la Ligue et à la Fédération pour prendre une décision humaine, guidée par les supporters et les clubs et non pas par l’argent. On sait que ce qu’il se passe derrière, c’est une affaire de gros sous. On va devoir se partager le gâteau des droits TV à 22 plutôt qu’à 20. A un moment, peut-être qu’on peut ne pas faire dominer l’argent dans ce domaine-là. »
Attentif à la situation de Lens, son autre « club de coeur »
Natif de Calais (59), il est aussi attentif à la situation de Lens, son « club de coeur » dont la promotion en Ligue 1 ne devrait pas être remise en cause par la décision du conseil d’Etat, comme l’a assuré Didier Quillot.
Si Amiens et Toulouse ont remporté une victoire devant le conseil d’Etat, leur maintien n’est pas encore assuré. Le juge des référés de la plus haute juridiction administrative a demandé à la Ligue de football professionnel de « réexaminer » la question des descentes et le format de la Ligue 1 pour 2020-2021. Ce qui ne signifie pas que le championnat passera de 20 à 22 clubs, ni que les deux repêchés de dernière minute soient définitivement sauvés.
Le Conseil d’État a indiqué que c’est à la LFP de « tirer les conséquences » de son ordonnance et de trancher, par le biais de son conseil d’administration ou de son assemblée générale. Le réexamen des descentes est notamment motivé par une « erreur » de la LFP, qui s’est appuyée sur sa convention en vigueur avec la Fédération française de football.
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