TOPS

Dembélé avait des jambes

L’ancien buteur du Celtic, soutenu par Depay, Terrier et Aouar, s’est montré mobile et intéressant dans les espaces. Il a été un poison constant pour la défense nîmoise et a fait parler son sens de l’équilibre et sa puissance pour tromper celle-ci en première période (24e). Il aurait pu et dû mettre définitivement les siens à l’abri, mais il ouvre trop son pied et rate le cadre de peu (70e).

Depay a rouvert le compteur

Repositionné comme numéro 10, l’attaquant néerlandais avait le jeu devant lui et pas mal d’espaces. Souvent tancé pour son individualisme, l’ancien Mancunien s’est mis au service du collectif en première période, avec des déplacements intéressants et une relation complice avec Moussa Dembélé. Moins en vue en seconde période, c’est tout de même lui qui trouve Dembélé pour ce qui aurait dû être le but du break. Finalement, il se chargera de l’inscrire tout seul, en profitant d’un coup de billard dans la surface initié par Alakouch (90e).

Ndombele toujours aussi rayonnant

Le néo-international français est toujours aussi impressionnant sur le terrain. Facile techniquement, puissant physiquement, il a fait ce qu’il a voulu dans l’entrejeu, sans jamais sembler en difficulté face au pressing adverse. Son match plein a aussi été le garant de ce succès lyonnais, ô combien important après trois matches sans victoire (dont deux en Ligue 1) et la claque reçue avant la trêve sur la pelouse du PSG (5-0). L’OL est 3e, avant les autres matches de la journée et il le doit à l’ancien Amiénois.

FLOPS

Beaucoup d’envie chez Nîmes mais…

Un pressing haut, la volonté de jouer vite, de façon percutante, pour mieux embrouiller l’adversaire. Nîmes a fait du Nîmes sur la pelouse du Groupama Stadium. Les Crocos ont joué crânement leur chance, ont tenté autant qu’ils ont pu. Mais à l’image de ces tentatives lointaines, de ce tir de Savanier repoussé par le poteau (40e), des cartouches manquées par Depres ou encore de cette tête complètement manquée en fin de match de Bozok (83e), Nîmes n’a jamais pu être précis ou dangereux dans la finition malgré beaucoup d’envie et de mouvement. En tout, ce sont 23 tirs en 90 minutes pour les Gardois et pas un seul n’a fait mouche. Nîmes (16e) n’a plus gagné en L1 depuis le 19 août.

Alakouch, le geste qui ne sauve pas

Fidèle à l’esprit de son équipe, il s’est dépouillé sur le terrain. Il a parfois été dans les bons coups. Il aurait pu voir jaune pour des interventions limite et mal maitrisé. Volontaire, il a beaucoup laissé Aouar et Dembélé plonger dans son dos. Et c’est en voulant revenir à toute vitesse que son tacle fait rebondir le ballon sur Briançon… et permet à Depay de libérer définitivement l’OL dans le money-time.

Martin Terrier, retour sans relief

De retour de blessure, l’ancien Strasbourgeois n’a pas pesé bien lourd dans les débats. A son actif, une remontée de balle sur un contre lyonnais, qui n’a accouché de rien mais ce n’était pas de sa faute, puisque c’est Depay, en voulant piquer son ballon, qui a eu tout faux. En revanche, il a vendangé tout seul une belle situation pour les siens en fin de match, sur un contre où il oublie Depay en retrait et tente sa chance, enroulant très mal son ballon du droit (79e). https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1-dembele-depay-les-tops-et-les-flops-d-ol-nimes-1548382.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.