Ce plan de « suppressions non contraintes de postes » dans le cadre d’un « accord de rupture conventionnelle collective » a fait l’objet de négociations ces dernières semaines avec syndicats et élus du personnel, avec lesquels la direction des Girondins de Bordeaux a salué « un dialogue très constructif ». Il a été présenté mardi aux collaborateurs en visioconférence par le directeur général adjoint Thomas Jacquemier, a annoncé le club.
Les suppressions pourraient concerner « une trentaine » de postes, « dans l’administratif et/ou le commercial » sur environ 300 collaborateurs au total, précise-t-on de source proche du club. Mais « nous n’avons pas ouvert de liste précise », a souligné le président Frédéric Longuépée à l’AFP. Il n’a pas mentionné d’échéance, mais souhaiterait « de la visibilité à mi-décembre » sur les candidats au départ, qui seront accompagnés (congés mobilité, aide à formation ou à création d’entreprise…).
Un équilibre financier d’ici à 3 ans
Les Girondins, dont le fonds d’investissement américain King Street est devenu en décembre 2019 seul actionnaire – un an après le rachat à M6 par King Street et GACP -, avaient passé sans sanction en juillet l’audition de la DNCG, le gendarme financier de la Ligue, malgré des finances dans le rouge. Sans sanction, mais via une recapitalisation de 27,5 millions d’euros de King Street en juin. Et moyennant des objectifs de retour à l’équilibre financier, et une réorganisation qui a commencé en interne depuis plusieurs mois autour de Frédéric Longuépée.
« Le club vit avec un déficit structurel depuis de nombreuses années », a indiqué Longuépée dans une interview par écrit à l’AFP. Le montant de 30 à 40 millions de déficit a été mentionné dans la presse mais le président n’a pas souhaité communiquer sur les chiffres. « Nous nous devons de retrouver un équilibre financier d’ici à 3 ans, c’est un des axes stratégiques majeurs que nous nous sommes engagés à poursuivre auprès de la DNCG en juillet », a-t-il souligné. L’actionnaire King Street « est présent » et a « renouvelé son engagement » lors du passage devant la DNCG, a-t-il assuré. Mais il veille à « une gestion rigoureuse et maîtrisée ».
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