La Ligue de football professionnel a donc tranché: le match entre le PSG et Montpellier (17e journée de Ligue 1), reporté en raison du mouvement des gilets jaunes, se déroulera finalement le 19 ou 20 février prochain, et non en janvier comme initialement prévu. Un choix qui permet au champion de France de maintenir son stage au Qatar, du 14 au 17 janvier.
Preuve de l’importance du rendez-vous de ce lundi pour le PSG, l’état-major était physiquement présent: Nasser Al-Khelaïfi, Jean-Claude Blanc et Victoriano Melero. D’où l’absence de dirigeants parisiens à Nyon, pour le tirage au sort de la Ligue des champions. Tous les autres membres du bureau étaient en liaison téléphonique.
Un compromis accepté
Les dirigeants parisiens ont d’abord expliqué que cette tournée était extrêmement importante pour eux à bien des égards, notamment vis à vis de l’UEFA. Ils ont donc proposé de décaler leurs matchs au maximum, à savoir jouer Montpellier en mars et Dijon en avril, dans le but également de ne pas jouer tous les trois jours en février, en période européenne.
Montpellier conciliant
Hors de questions pour Olivier Delcourt, le président dijonnais, pour qui c’était trop tard et surtout trop rapproché du match retour face à Paris (prévu le 18 mai). De son côté Montpellier s’est montré plutôt conciliant. Le compromis est finalement venu d’une idée de Bernard Caiazzo, qui a voulu couper la poire en deux: le stage au Qatar en janvier, Montpellier en février et Dijon en mars. Pas idéal selon le PSG mais finalement accepté, dans l’optique de ne faire aucun mécontent.
Le syndicat Premier Ligue ayant eu une influence évidente dans la décision finale acceptée par la Ligue. Par ailleurs, la majeure partie des présidents ayant participé à la réunion par téléphone soutenaient le PSG, « par solidarité entre clubs ».
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