Nabil Fekir (OL)
Le brassard de capitaine l’a fait grandir, au point d’être l’élément moteur – et le garant d’une certaine cohésion aussi – du jeu lyonnais. Mais depuis la trêve hivernale, ce n’est pas le même Nabil Fekir qui porte sur ses épaules l’OL. Trois buts, deux passes décisives, beaucoup de joueurs de Ligue 1 se contenteraient d’un tel bilan… s’ils n’étaient pas internationaux, ni la principale star de leur équipe. Forcément, la baisse de régime est palpable pour un élément tonitruant avant les fêtes de fin d’année (13 buts, 3 passes décisives en Ligue 1). Et ce n’est pas son indisponibilité du moment, due à une arthroscopie du genou droit, qui changera la donne.
Radamel Falcao (Monaco)
Deux buts pour le moment en Ligue 1 en 2018. Forcément, cela attire l’attention, pas de la manière souhaitée, pour un élément ayant fait trembler les filets à 17 reprises, dont 15 avant la reprise hivernale. Le leader offensif de l’ASM est moins fringant, moins en vue et son corps, sa cuisse précisément, l’a de nouveau trahi. Heureusement, le club du Rocher n’en a pas trop pâti, avec les montées en régime de Stefan Jovetic et de Rony Lopes.
Gaël Kakuta (Amiens)
La première partie de l’ancien grand espoir du football français, bien posé semble-t-il à Amiens, a permis au club promu de flirter avec la première partie de tableau, même de l’occuper durant deux journées (15e et 16e journées) et de finir la phase aller à la 13e place. Mais depuis, s’il a continué à scorer après la trêve, Gaël Kakuta a un peu moins pesé dans la zone « caviar » (zéro passe décisive en 2018). Plus que ses statistiques, c’est finalement plus son influence, déclinante dans le jeu, ces dernières semaines, qui interpellent.
Jimmy Briand (Guingamp)
Son brassard l’expose à la critique, forcément, et son positionnement sur le terrain également. Hormis sa passe décisive pour Nicolas Benezet lors du dernier succès de son équipe à Strasbourg (0-2), Jimmy Briand est aux abonnés absents. Plus d’éclat, plus d’éclair et donc plus de rôle décisif pour l’ancien Lyonnais, dont le compteur reste bloqué à 6 buts (meilleur buteur de Guingamp), dont zéro, encore, en 2018. La fin de saison, tranquille ou non, de l’En Avant, qui reste sur 6 matches sans victoire, dont trois défaites consécutives, dépendra de son secteur offensif. Et donc de son goleador habituel.
Malcom (Bordeaux)
Les rumeurs de transfert à son égard – on parle avec insistance d’un départ vers le Bayern Munich – n’ont pas eu un effet positif sur ses performances, tout comme son histoire de simulation face à Lyon. Toujours est-il que le baromètre, parce que c’est ce qu’il est cette saison, des Girondins de Bordeaux, n’a pas retrouvé sa forme de la première partie de saison. Moins influent, moins décisif, Malcom traîne son inconstance sur les terrains de Ligue 1. Deux passes décisives en 2018 contre 4 les semaines précédentes, six buts lors de la phase aller contre deux depuis la nouvelle année… il s’agirait de se réveiller.
Hyunjun Suk (Troyes)
Le « Zlatan » sud-coréen avait plutôt bien fini l’année 2017, avec 5 réalisations entre la 12e et la 17e journée. Mais l’imposant attaquant asiatique de l’ESTAC est ensuite entré dans le rang, tout comme le milieu offensif prêté par l’OM Saïf-Eddine Khaoui, auteur du même nombre de buts que lui cette saison (5). Il faudra bien qu’Hyunjun Suk « zlatane » de nouveau pour que Troyes, qui reste sur 5 matches sans le moindre succès, retrouve des couleurs et aille chercher son maintien.
VIDÉO. Hatem Ben Arfa annonce son départ du PSG
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