Présenté comme un crack à sa signature au Real Madrid, après une Copa America 2019 remarquée avec le Japon, Takefusa Kubo patine à Villarreal. L’équipe est pourtant classée 4e de Liga et reste sur une série de 12 matchs sans défaite. Sauf que le jeune milieu offensif de 19 ans, prêté, n’est utilisé qu’avec parcimonie. Lors des deux dernières rencontres, le « Messi japonais » a même été laissé sur le banc par son entraîneur Unai Emery. Une situation que ce dernier assume.
Interrogé par la presse espagnole sur les opportunités qu’il donne aux jeunes joueurs, l’ancien coach du PSG et d’Arsenal s’est montré très pragmatique. « Ils en ont tous eu. Mais nous ne sommes pas ici pour offrir dix matchs de suite à un joueur sans rendement », a-t-il lâché, dans des propos – retranscrits mercredi par Marca – qui correspondent parfaitement à la situation de Takefusa Kubo.
« Si on donne du temps de jeu, le joueur doit faire en sorte d’en avoir plus. C’est valable aussi bien pour les jeunes que pour les autres. Il y a une exigence ici: gagner », a-t-il ajouté.
Vers une fin de prêt anticipée?
Titularisé seulement deux fois, Takefusa Kubo ne compte environ que 300 minutes de temps de jeu sous les ordres d’Unai Emery. Le technicien basque préfère accorder sa confiance au jeune attaquant espagnol Fer Niño, qui a marqué lors de la victoire 3-1 contre Osasuna le 19 décembre.
Compte tenu de ces difficultés, la presse espagnole a suggéré ces derniers jours que le Real Madrid envisageait de rappeler son joueur dès le mois de janvier. Il ne serait cependant pas question de l’intégrer à l’équipe première de Zinedine Zidane, à cause de son encombrant statut d’extracommunautaire.
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