Après le bruit des kops de Bollaert, Guillaume Warmuz vit désormais dans le calme et la prière en Bourgogne. L’ex-gardien s’est confié au Parisien sur sa nouvelle vie d’aumônier dans sa région natale.
« Mon rôle est de faire partie de la communauté des moines et de participer aux bonnes œuvres matérielles et spirituelles du monastère », raconte Warmuz qui s’est engagé avec les bénédictins de l’abbaye de Flavigny-sur-Ozerain.
Le Parisien revient également sur la foi du portier, déjà présente au cours de sa carrière et ses passages à Lens, Arsenal, Dortmund et Monaco. Son ex-coéquipier lensois, Jean-Guy Wallemme le décrit d’ailleurs comme « très pieux ».
« Le foot et la religion, c’est compatible »
Blessé à un genou en 1996, il se tourne une première fois vers la religion. En 2006, à Monaco, un an avant avant sa retraite, il se confesse dans un sanctuaire près du centre d’entraînement. « C’était un peu transcendental, comme une libération. Ma vie a basculé ce jour-là. »
Installé dans une maison avec une chapelle personnelle, Warmuz espère toujours revenir dans le monde du ballon rond. « Le foot et la religion, c’est compatible, j’espère toujours qu’un club pro m’appelle, mais à 50 ans, c’est peut-être un peu tard », confie l’ancien entraîneur de Beaune (en DH) et Montceau-les-Mines (en N2).
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