C’est un Rudi Garcia quelque peu agacé qui s’est présenté en conférence de presse, vendredi soir, après le nul concédé par l’OM sur la pelouse de Guingamp (3-3) en ouverture de la 37e et avant-dernière journée de Ligue 1. L’entraîneur marseillais s’en est pris à l’arbitrage, regrettant le carton rouge reçu par Steve Mandanda à la 66e. L’international français a été renvoyé prématurément aux vestiaires pour avoir accroché Jimmy Briand, qui se présentait seul face à lui, dans sa surface.
« On a été réduits à dix, je le déplore. J’ai passé quatre ans en Italie, je ne savais pas que la double peine existait encore en France. Il faut que je me remette à la page », a-t-il déclaré. Pour Joël Quiniou, ancien arbitre international et consultant RMC, le carton rouge peut effectivement sembler « sévère par rapport à la situation » étant donné que la sortie de Mandanda n’est pas « un geste d’antijeu à proprement parler ». « Le carton rouge, c’est la double peine », a-t-il souligné sur l’antenne de RMC.
« Si on n’a pas gagné, c’est d’abord de notre faute »
Rudi Garcia n’a toutefois pas seulement taclé l’arbitrage. Il s’en est aussi pris à ses joueurs, leur reprochant un certain manque de vigilance. « Si on n’a pas gagné, c’est d’abord de notre faute évidemment. On a été rattrapés par nos moments de moins bien. On verra les résultats des autres. Je retiens qu’on a failli gagner à 9 (après la blessure de Sarr), ce qui prouve que cette équipe a courage et du talent. Mais parfois, elle oublie de jouer quelques minutes et c’est préjudiciable en Ligue 1. Il faut qu’on progresse », a-t-il assuré.
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