Le foot britannique pleure Billy McNeill, ancien capitaine emblématique du Celtic Glasgow

Légende du Celtic Glasgow, Billy McNeill est décédé lundi soir à l’âge de 79 ans comme le précise le communiqué du club: « C’est avec une grande tristesse que nous annonçons la mort de Billy McNeill. »

Il était l’homme d’un seul club. arrivé au Celtic en 1957, à l’âge de 17 ans. 18 saisons plus tard et 822 matchs disputés sous le maillot des Hoops, Billy McNeill était devenu une légende du club. Et le capitaine emblématique des « Lions de Lisbonne », vainqueur de la Coupe des clubs champions européens en 1967 face à l’Inter Milan (2-1). L’Ecossais avait été élu par les supporters capitaine du club lors du centenaire du Celtic en 2002.

Le Celtic Glasgow, a immédiatement rendu hommage à « César » comme il était surnommé. « Cesar, tu ne marcheras jamais seul », c’est ainsi par ce célèbre chant des supporters que le Celtic salue la mémoire d’un homme sacré en tant que joueur à neuf reprises champion d’Ecosse.

Toujours dans son communiqué, le club écossais précise: « Il s’est éteint la nuit dernière (lundi 22 avril) entouré de sa famille et de ses proches. Il souffrait de démence depuis plusieurs années et s’est battu courageusement jusqu’à la fin, montrant la force et le courage qui l’ont animés toute sa vie durant. « 

Tous aujourd’hui lui rendent hommage, de son club jusqu’à à l’ennemi des Rangers. Tout un symbole.

Billy McNeil qui a passé toute sa carrière de footballeur au Celtic, s’était reconverti en tant qu’entraîneur à l’issue de sa carrière. Où il a effectué deux passages dans son club de toujours évidemment, ponctué par quatre titres de champion (1979, 1981, 1982 et 1988).

Ii s’était aussi exporté sur le territoire anglais en 1983, où il avait réussi à remonter Manchester City en Première Division anglaise en 1985, après avoir failli signer à United quelques années plus tôt. Avant de revenir au Celtic, il était passé par Aston Villa, où cette fois il n’avait pu éviter la rélégation du club en deuxième division.

Personnage du monde de football, Billy McNeill « semblait incarner l’optimisme des années 1960 » pour l’auteur Kévin Williamson, au même rang que « Muhammed Ali, Neil Armstrong et les Beatles pour un si grand nombre d’Ecossais.  » C’est tout le football britannique qui le pleure aujourd’hui et lui rend hommage.

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