La bonne entame de saison d’Arsenal doit déjà paraître lointaine pour Unai Emery. Après deux défaites inaugurales en Premier League contre Manchester City (2-0) et à Chelsea (3-2), le coach espagnol et ses joueurs ont connu une période faste: 22 matchs consécutifs toutes compétitions confondues sans la moindre défaite. Jusqu’au faux pas à Southampton (3-2) le 16 décembre. Depuis, les performances sur le terrain des Gunners sont en demi-teinte et la claque reçue à Anfield (5-1) pendant les fêtes est encore vivace. Surtout, en coulisses, ça s’agite beaucoup.

Le chef du recrutement sur le départ, un an après son arrivée

Sa venue dans le nord de Londres en janvier 2018 était considérée comme une très bonne pioche. Ancien chef du recrutement à Dortmund, Sven Mislintat avait joué un rôle important quant à la venue d’Aubameyang et Sokratis à Arsenal. Mais selon plusieurs médias anglais, son départ pourrait être imminent. Sous contrat jusqu’en 2020, il devrait s’engager avec le Bayern Munich. Des conflits internes avec Raul Sanllehi, le directeur du football, et Vinai Venkatesham, le directeur du management, seraient la source du problème. Overmars et Edu sont cités pour lui succéder.

Le cas Özil

Si Emery a toujours nié vouloir se passer du champion du monde allemand en 2014, force est de constater que son cas semble poser question. Blessé au dos pour des raisons qui pourraient être dues à une pratique trop excessive des jeux vidéos, son absence contre West Ham (défaite 1-0) la semaine dernière avait posé question. Interrogé jeudi en conférence de presse sur sa volonté ou non d’écarter Mesut Özil, le technicien des Gunners avait expliqué que « même s’il n’a pas joué les derniers matchs, il est comme tout autre joueur et ce samedi (contre Chelsea, à 18h30 en direct sur RMC Sport 1), il peut être avec nous s’il va bien ». Et d’ajouter : « Je ne pense pas à ça (à un départ en janvier). Je pense à la façon dont il peut nous aider cette année avec de bonnes performances. » 

Son salaire, estimé à près de 400.000 euros par semaine, serait aussi l’un des points de blocage en vue d’avoir plus de marge sur la masse salariale et pouvoir recruter.

Des joueurs frustrés ?

Ce point est beaucoup plus hypothétique. Mais il suffit parfois de constater l’agacement d’Alexandre Lacazette, à nouveau titulaire ces dernières journées mais qui a longtemps commencé sur le banc, ou du jeune Mattéo Guendouzi pour comprendre que quelque chose fonctionne moins bien. La fragilité défensive des Gunners, les nombreux changements tactiques, le manque de repères au milieu de terrain… sont autant d’éléments soulignés par les commentateurs et les supporters. Une panne de confiance qui se retranscrirait en dehors du terrain. L’affaire du gaz hilarant n’a pas non plus aidé en interne.

Le décès de Peter-Hill Wood, illustre président de la période faste

En décembre, l’un des plus grands dirigeants du club nord-londonien s’en est allé. Peter Hill-Wood, président d’Arsenal de 1982 à 2013, a connu les plus belles années du club. Surtout, il est à l’origine de la venue d’Arsène Wenger. Un nom qui revient souvent ces dernières semaines du côté de l’Emirates Stadium. Premier supporter du Français, Hill-Wood incarnait la tradition, celle d’un club dirigé depuis près de 60 ans par la même famille. Une tradition remise en cause pour certains par beaucoup de changements intervenus en l’espace d’une saison. Le témoignage supplémentaire, surtout, que la reconstruction ne se fera pas en un jour à Arsenal.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/le-chef-du-recrutement-deja-sur-le-depart-ozil-encombrant-ca-se-complique-a-arsenal-1615033.html

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