Le Bayern Munich s’est largement imposé à Rome contre la Lazio (4-1) ce mardi, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Les Bavarois, avec un effectif très affaibli, ont quasiment composté leur billet pour les quarts.

Et dire qu’on annonçait un Bayern Munich fébrile. Diminué, il l’était, surtout par les blessures. Du reste, le champion d’Europe en titre a été au rendez-vous à Rome, lors de son huitième de finale aller de la Ligue des champions contre la Lazio, complètement dominée (4-1) dans son stade. Les joueurs de Simone Inzaghi ont subi la loi d’un Bayern implacable, invaincu depuis 18 rencontres dans la compétition reine, désormais. La Lazio, qui retrouvait ce stade de la compétition après 20 ans d’absence, a commis trop d’erreurs pour exister à ce niveau.

L’Argentin Mateo Musacchio, qui profitait de l’absence de Luiz Felipe et Stefan Radu, en défense centrale, pour prendre un maillot de titulaire, a sabordé son équipe sur une grossière faute d’appréciation, qui profitait à Robert Lewandowski d’entrée (9e). L’attaquant polonais interceptait une très mauvaise passe en retrait du défenseur pour ajuster le pauvre Pepe Reina, pas davantage inspiré sur une mauvaise relance au pied, plein axe, qui a bien failli profiter au Bayern. Heureusement, le gardien vétéran s’est repris avec un arrêt du pied gauche devant Lewandowski (35e).

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100% d’efficacité pour punir la Lazio

Le score était déjà de 2-0 en faveur des Bavarois après un joli mouvement conclu par Musiala (24e), la nouvelle pépite du Bayern, pour son premier but dans la compétition. Et Musacchio, coupable sur l’ouverture du score bavaroise, était remplacé prématurément par Senad Lulic, sans que cela change quoi que ce soit à la face de ce match.

Bien au contraire, le Bayern Munich a continué d’exploiter toutes les hésitations de la défense romaine. Après une mésentente entre deux joueurs de la Lazio, Coman accélérait pour pénétrer dans la surface, et, voyant qu’il n’avait pas de solution en retrait, réalisait un crochet pour se mettre en position de frappe, du pied gauche.

Pepe Reina repoussait une première fois, mais n’était pas en mesure d’empêcher Leroy Sané de marquer (42e), pas plus que la défense italienne de suivre l’ancien attaquant de Manchester City dans ses dribbles. Demandez à Acerbi, qui ne s’est pas vu mettre le ballon au fond de ses propres filets (47e), ou à Patric, qui s’est joliment fait enrhumer par ce même Sané à gauche de la surface, sur la même action.

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Certes, Correa a rapidement réduit le score en seconde période, alors qu’il semblait hors-jeu (49e), et la Lazio aurait pu bénéficier d’un penalty en première période (18e), mais l’écart était énorme entre ces deux équipes. Le Bayern Munich conserve l’ambition affichée de conserver son titre, et ce, malgré un effectif sur-sollicité. Un exploit accompli seulement par le Real Madrid dans l’ère moderne.

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