L’Atlético de Madrid a annoncé vendredi avoir lancé des procédures au sujet du transfert d’Antoine Griezmann au Barça pour 120 millions d’euros. Les Colchoneros estiment que le club catalan aurait dû payer 200 millions d’euros, le montant de la clause avant le 1er juillet, puisque les négociations entre le joueur et le Barça auraient démarré il y a déjà plusieurs mois.
Selon le quotidien madrilène As, l’Atlético va saisir la Fifa. Mais d’après la presse catalane (Sport), la Fifa n’est pas concernée par les transferts à l’intérieur d’un même pays et l’Atlético devrait donc s’en remettre à la justice espagnole. En attendant un éventuel verdict, le club madrilène est sûr de son fait et brandit la menace de divulguer des preuves.
« Nous avons les preuves nécessaires »
« Si nous avons écrit ce communiqué, cela signifie que nous avons les preuves nécessaires, assure le président madrilène Enrique Cerezo à la radio catalane RAC1. Jusqu’à présent, tout ce que nous savons, c’est que Barcelone a déposé le montant de la clause à la banque. À partir de maintenant, nous prendrons des décisions et ils se défendront comme ils le jugeront bon. Pour notre part, nous étudierons bien la situation et exigerons le bon montant s’il existe les conditions pour le faire. »
Les fameuses preuves montreraient, selon la Cadena Ser, que le début des négociations entre le Barça et Antoine Griezmann daterait de novembre 2018 et que l’accord aurait été trouvé dès le mois de mars dernier.
« Je me sens déçu par l’attitude du joueur, ajoute le président de l’Atlético. Il voulait partir, mais il ne me l’a jamais dit. Il ne l’a fait qu’à la dernière minute. Cela dit, il est toujours un excellent joueur. Barcelone a fait un gros achat. Nous ne voulions pas que Griezmann s’en aille, mais il a pris cette décision et nous verrons si c’était la bonne. »
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