Une Vannetaise de 32 ans a été mise en examen et placée en détention après l’agression la semaine passée de l’attaquant Lorientais Yoane Wissa, ainsi que d’une jeune mère dont elle avait enlevé le nouveau-né, a annoncé jeudi le parquet de Lorient.
L’affaire, acabradabrante, avait mené le Lorientais Yoane Wissa à l’hôpital. Dans la nuit du 1er au 2 juillet, l’attaquant congolais de 24 ans avait été agressé à son domicile par une femme inconnue du joueur, lui projetant un produit corrosif au visage. Cette femme, une Vannetaise de 32 ans interpelée avoir été repérée dans une toute autre histoire – l’enlèvement d’un nourrisson et l’agression de la mère du bébé –, a été déférée ce jeudi au parquet de Lorient (Morbihan), et écrouée à l’issue de la séance.
Elle a été mise en examen des chefs « de tentative d’assassinat, d’enlèvement et de tentative d’enlèvement d’une personne âgée de moins de 15 ans, de violation de domicile et de violences avec arme », indique le parquet ce jeudi.
La femme conteste avoir tenté d’enlever l’enfant de Wissa
La mise en cause a reconnu avoir brulé avec un produit corrosif le footballeur, tout comme être celle qui a ensuite agressé la mère et son nouveau-né en se faisant passer pour une assistante sociale. Celle-ci a expliqué « avoir subi une fausse couche qu’elle avait ensuite dissimulée à son entourage ». « Acculée par ses mensonges et différents stratagèmes elle n’avait trouvé aucune autre solution que d’enlever un enfant nouveau-né pouvant correspondre physiquement à celui qui était attendu », poursuit le communiqué.
La police a rapproché les deux faits car elle « répondait au signalement de la femme ayant agressé M. Wissa, lequel était en outre père d’une petite fille de quelques semaines », enfant qu’elle conteste avoir tenté d’enlever. Pris en charge dans le centre hospitalier de Lorient, Yoane Wissa devait en sortir ce jeudi, selon L’Equipe. Qui indique que son état est « rassurant », et qu’il n’a « pas perdu son acuité visuelle » bien que touché au visage.
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