Interrogé par Le Parisien, Anas Laghari, le secrétaire général de la Super League, assure que la nouvelle compétition lancée par douze grands clubs européens « pourrait commencer dans cinq mois ». Dès septembre prochain.
Les premières fuites laissaient penser à un lancement pour la saison 2022-2023 mais la Super League pourrait finalement voir le jour plus tôt que prévu. C’est en tous cas ce qu’a laissé entendre son secrétaire général, Anas Laghari, interrogé par Le Parisien. Qu’un accord soit trouvé ou non avec l’UEFA, « tout pourrait commencer dans cinq mois », a-t-il assuré.
Le projet, qui a déjà pris tout le monde de court au moment de son annonce, dimanche, pourrait-il voir le jour plus tôt que prévu? Dans leur communiqué d’annonce, les créateurs de la Super League évoquaient simplement un lancement « dès que possible ». Les premières prévisions n’envisageaient pas un lancement avant 2022. Soit tout de même deux ans avant l’entrée en vigueur de la réforme de la Ligue des champions, prévue en 2024.
« Renouveler un football entré dans la folie de l’argent »
Dans le reste de l’interview, Laghari se confie plus en longueur sur cette compétition que, selon lui, « tout le monde a envie de voir, qui fait rêver les gens, les jeunes pour renouveler un football entré dans la folie des transferts et de l’argent ». Il assure qu’il ne s’agit pas d’une « ligue fermée », puisqu' »il y aura un quart d’équipes renouvelées chaque année ». Il affirme également que les fondateurs sont « préparés » aux risques de sanctions de l’UEFA, dont les menaces d’exclusion ne « sont pas légales ».
Pour justifier l’intérêt de sa compétition, surtout à un timing aussi surprenant, le bras droit de Florentino Perez sur le projet explique que « les jeunes générations s’intéressent moins au football, se concentrent sur la console ou autre chose et ne se connectent que pour les grands matchs ». Il fustige aussi la réforme de la C1, jugée « peu compréhensible ».
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