Depuis plusieurs jours, l’Unecatef et plusieurs entraîneurs français sont montés au créneau, pour dénoncer la mauvaise réputation injustifiée selon eux des techniciens tricolores, et un soi-disant manque de confiance des clubs de Ligue 1 à leur égard. Mais qu’ils se rassurent: la vie des managers n’est pas plus rose outre-Manche.

Avec le licenciement de Claudio Ranieri cette semaine par Fulham, une statistique montre en effet que 52 des 92 clubs des quatre divisions professionnelles anglaises (Premier League, Championship, League One, League Two) se sont séparés de leur entraîneur sur l’année écoulée. Soit… 57% des formations.

Plus la masse salariale est élevée, plus on vous demande de points

Avant l’Italien, Claude Puel (Leicester) a également pris la porte ces derniers temps, mais aussi Jose Mourinho (Manchester United), David Wagner (Huddersfield), Mark Hughes (Southampton), ou Slavisa Jokanovic (Fulham, encore), sans compter les divisions inférieures où les présidents changent de coach comme de chemise.

Pour ce qui est de la Premier League, une analyse montre un point commun entre les entraîneurs remerciés. Outre les mauvais résultats en eux-mêmes, évidemment sanctionnés, ce sont les coachs qui obtiennent le moins de points par euro déboursé en salaire de joueur qui sont les plus menacés (ceux en dessous de la ligne bleue, sur le graphique suivant). Car évidemment, on ne demande pas la même chose à l’entraîneur de Cardiff et à celui de United…

https://rmcsport.bfmtv.com/football/la-stat-hallucinante-sur-les-changements-de-coachs-en-angleterre-1642677.html

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