Deux clubs du même pays, avec chacun leur histoire, en finale de la Coupe la plus prestigieuse du continent. Tottenham-Liverpool ? Oui, mais pas seulement. La dernière finale de Copa Libertadores, en Amérique du Sud, avait mis aux prises River Plate à Boca Juniors fin 2018. Deux clubs argentins, ennemis depuis des années.
Si la finale de Ligue des champions qui oppose ce samedi soir Liverpool à Tottenham, deux cadors de la Premier League, attire toutes les lumières, elle serait moins dure que sa sœur sud-américaine, a estimé le président de River Plate, Rodolfo D’Onofrio, ces derniers jours.
« Vous passez votre temps à attendre un avion »
« Gagner la Copa Libertadores, par rapport à ce que tout cela implique, est bien plus difficile que gagner la Ligue des champions, car vous allez d’un endroit à un autre, très loin, vous passez votre temps à attendre un avion. En Europe, au pire, il faut quatre heures pour aller en Russie », a souligné le président du club vainqueur de l’édition 2018 (2-2 à l’aller, 3-1 au retour) dans une interview au site argentin Olé.
Il est vrai que le match retour entre River Plate et Boca Juniors s’était disputé… à Madrid. Des violents incidents en marge du match aller avaient obligé les instances sud-américaines à délocaliser le match très loin de Buenos Aires. Quand Rodolfo D’Onofrio parle des longs trajets en avion, même s’il pense surtout aux déplacements dans le reste de l’Amérique du Sud, il est difficile de lui donner tort sur ce point-là…
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