Silence radio. La Juve avait visiblement passé des consignes au sein de ses différentes entités concernant l’affaire Cristiano Ronaldo. L’attaquant portugais faisait l’objet d’accusation de viol aux Etats-Unis, pour des faits supposés remontant à 2009. Une affaire qui ne sera pas jugée, la justice américaine ayant annoncé lundi que le joueur ne serait pas poursuivi, faute de preuves.

Dans un entretien accordé au quotidien suédois Expressen, Petronella Ekroth, qui vient de quitter Turin pour rejoindre Stockholm, confirme ne pas avoir eu le droit de s’exprimer sur l’affaire. « On n’avait pas le droit d’en parler, explique la défenseure. Nous étions réduites au silence, il ne fallait pas en faire mention. La seule chose à faire, c’était de rester discrète et de travailler en respectant les valeurs du club. »

« Ronaldo a fait preuve d’un professionnalisme incroyable »

« J’avais l’impression que mon opinion n’avait pas d’importance, poursuit Petronella Ekroth. Tu es à la Juve, et d’une certaine manière, tu dois défendre ce qu’ils pensent (au club), que tu juges cela juste ou non. » Son départ du club effectif, la loi du silence est désormais révolue. 

La joueuse de 29 ans a toutefois loué le professionnalisme du Portugais, pris dans la tourmente mais qui n’est jamais sorti de sa routine de travail acharné. « Ces derniers mois, Cristiano Ronaldo a fait preuve d’un professionnalisme et d’un engagement incroyables, appréciés de tous les membres de la Juve, reconnaît la Suédoise. Et ces événements qui auraient eu lieu il y a dix ans ne changent pas la perception de ceux qui ont été en contact avec ce grand joueur. » 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/juve-les-feminines-n-avaient-pas-le-droit-de-parler-de-l-affaire-de-viol-de-ronaldo-1735896.html

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