Trois jours après les incidents survenus lors de la rencontre entre Nice et l’OM, comptant pour la troisième journée de Ligue 1, la commission de discipline de la LFP s’est penchée sur ces faits ce mercredi, en auditionnant les représentants des deux clubs. Des premières sanctions ont été prononcées.
Les premières sanctions tombent. Ce mercredi, la commission de discipline de la LFP s’est réunie pour déterminer les responsabilités lors des incidents survenus dimanche à l’occasion de la rencontre de Ligue 1 entre Nice et l’OM. Les enjeux de cette première entrevue étaient nombreux et les représentants des deux clubs ont été auditionnés.
Plusieurs décisions en attente
« Au regard des graves violences intervenues au cours de la rencontre OGC Nice – Olympique de Marseille, la Commission de Discipline de la LFP décide de placer le dossier en instruction et prononce deux mesures à titre conservatoire », a communiqué la Ligue dans la soirée. Elle a d’abord décidé d’imposer un match à huis clos total à l’Allianz Riviera pour la rencontre entre Nice et Bordeaux programmée le samedi 28 août. La deuxième mesure prise, c’est la suspension – à titre conservatoire, donc – de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles de Pablo Fernandez, préparateur physique de l’OM.
Cet adjoint avait été aperçu sur plusieurs vidéos en train de donner un coup de poing à un supporters des Aiglons lors de l’envahissement de terrain. Il faudra attendre le 8 septembre pour connaître les décisions définitives prises par la commission de discipline à l’issue de l’instruction, concernant le comportement des supporters de Nice et l’envahissement du terrain, le comportement des acteurs du jeu sur la pelouse et le sort de la rencontre. « Dans l’attente de ces décisions, le résultat du match n’est pas comptabilisé dans le classement de Ligue 1 », précise la LFP.
Plusieurs enquêtes ouvertes
Dimanche soir, le match entre Nice et Marseille, comptant pour la troisième journée de Ligue 1, a été stoppé à la 78e minute de jeu après que Dimitri Payet, qui s’apprêtait à tirer un corner, a été la cible de supporters niçois. Touché au dos par une bouteille d’eau en plastique, le meneur de jeu marseillais a renvoyé le projectile vers le public. Des dizaines de supporters niçois ont alors envahi la pelouse, provoquant une bagarre générale entre supporters, joueurs des deux équipes et membres des staffs. Les Aiglons de Kasper Dolberg menaient 1 à 0 au moment où ces graves incidents ont éclaté. Après plus d’une heure et demie d’interruption, la partie a été définitivement arrêtée, l’OM ayant refusé de revenir sur le terrain.
« On a décidé de ne pas reprendre le match pour la sécurité de nos joueurs, avait fait savoir sur RMC le président marseillais Pablo Longoria. C’est déjà la deuxième fois, on a vécu ça à Montpellier (le 8 août), on a décidé de reprendre là-bas. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui est complètement inacceptable. On doit faire des précédents pour le foot français. L’arbitre était avec nous, il nous a confirmé, à Jorge Sampaoli et moi, que la sécurité n’était pas garantie. Sa décision était d’arrêter le match. La Ligue a décidé, pour une question d’ordre public, de faire reprendre le match. » Dans cette bataille de la communication, le président niçois Jean-Pierre Rivère avait lui critiqué la décision la décision de l’OM de ne pas revenir sur le terrain. Le lendemain, sur RMC, il avait aussi confirmé avoir eu une altercation avec Longoria en tribunes.
Sur un plan judiciaire, le parquet de Nice a annoncé dès lundi l’ouverture de plusieurs enquêtes, notamment pour « jets de projectiles » et « violences volontaires aggravées ». Ce mercredi, un supporter niçois, auteur d’un coup de pied en direction de Payet lors de ces incidents, devait passer en comparution immédiate mais il a demandé un délai pour préparer sa défense. En attendant, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître dans un stade et obligation de pointer une fois par semaine au commissariat.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/incidents-nice-om-des-premieres-sanctions-sont-tombees-un-adjoint-de-sampaoli-suspendu_AV-202108250484.html