Alors que la fin de soirée entre Nice et l’OM a été particulièrement houleuse, dimanche en clôture de la 3e journée de Ligue 1, ce n’est pas la première fois de la saison que les Olympiens sont pris pour cible par des projectiles. Montpellier-OM avait également été interrompu, le 8 août dernier.
Nous n’en sommes qu’à trois journées de Ligue 1 disputées. Et déjà à deux soirées plus que tendues pour l’Olympique de Marseille. Malgré lui, le club olympien vivait dimanche une fin de soirée houleuse, alors que la rencontre Nice-OM explosait. Jets de projectiles, envahissement de terrain, affrontements entre supporters et membres des deux équipes, ce match de clôture de la 3e journée de Championnat a tourné au pugilat, et choqué dans toute l’Europe.
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Dans des proportions moindres, les Marseillais avaient déjà connu cela un peu plus tôt au cours de ce mois d’été finalement bien chaud. Le 8 août dernier, le match entre Montpellier et Marseille, comptant pour la toute première journée de L1, avait lui aussi été pris pour cible. Des supporters montpelliérains avaient jeté des bouteilles et d’autres projectiles sur la pelouse de la Mosson en direction des Marseillais, venus célébrer leur troisième but près d’un poteau de corner. Valentin Rongier avait été touché à la bouche par un projectile, et n’avait pas pu entrer en jeu.
La story de Valentin Rongier © Capture Instagram
Résultat: la rencontre finalement remportée par les Olympiens (2-3) fut interrompue une dizaine de minutes, avant de pouvoir reprendre. Bien loin de l’heure et trente minutes d’arrêt pour Nice-OM, qui de son côté ne sera jamais reparti puisque les Marseillais ont catégoriquement refusé de revenir sur la pelouse.
Trois mineurs interpellés à Nice
Probablement avaient-ils en tête les événements survenus deux semaines plus tôt, comme le rappelait dimanche soir Pablo Longoria à RMC Sport. « On a décidé de ne pas reprendre le match pour la sécurité de nos joueurs. C’est déjà la deuxième fois, on a vécu ça à Montpellier, on a décidé de reprendre là-bas. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui (dimanche) est complètement inacceptable. »
Quatre personnes âgées de 17 à 36 ans avaient été placées en garde à vue à l’issue de Montpellier-OM. Pour l’envahissement de terrain aux alentours de 22h30, ce sont pour le moment trois mineurs qui ont été interpellés, d’après une source policière. Des interpellés qui ne sont actuellement plus en garde à vue et ont été remis à leurs parents. Une enquête a été ouverte après ces incidents à l’Allianz Riviera a indiqué lundi à l’AFP le parquet de Nice. « Une enquête est en cours, mais il n’y a pas de garde à vue » à ce stade, a précisé le parquet.
A la suite des incidents constatés à Montpellier, la tribune de la Butte Paillade, habituellement occupée par les ultras locaux, avait été suspendue pour le match de dimanche contre Lorient (3-1). Au vu de ceux survenus dimanche à Nice, les sanctions attendues devraient cette fois être bien plus sévères. Après sept mois de huis clos, et alors que des incidents ont également eu lieu en marge de Rennes-Nantes ce week-end, le retour des supporters dans les stades de Ligue 1 est loin de se faire en douceur.
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