Après les incidents survenus lors de Nice-Marseille, le syndicat des joueurs professionnels envisage de se porter partie civile dans cette affaire, parce que « s’attaquer ainsi à l’intégrité physique des footballeurs dépasse les limites du supportable ».
Le syndicat des joueurs entre en scène. Près de 24 heures après les incidents à l’Allianz Riviera lors de Nice-OM, l’UNFP a publié un communiqué ce lundi dans lequel elle informe qu’elle pourrait se porter partie civile dans cette affaire. « Il a fallu que le plaisir de tous ceux qui aiment vraiment le football soit gâché par l’action de quelques-uns, si peu nombreux finalement, mais en nombre suffisant tout de même pour que les promesses du retour d’une communion totale et belle soient balayées par des comportements inadmissibles. Et que l’UNFP n’accepte plus, qui pourrait décidée, au regard du résultat des enquêtes diligentées, à se porter partie civile à la suite des évènements de dimanche à Nice parce que s’attaquer ainsi à l’intégrité physique des footballeurs dépasse les limites du supportable », explique le syndicat des joueurs professionnels.
L’UNFP ne met pas tous les supporters dans le même sac
Le syndicat précise également ne pas vouloir faire d’amalgame entre les fautifs de l’Allianz Riviera et l’ensemble des supporters des clubs de L1. « Si nous avons aujourd’hui confiance dans les autorités publiques et sportives pour retrouver et punir les coupables, nous ne transigerons plus demain avec la sécurité des joueurs. L’aire de jeu doit être respectée par tous et protégée. Sanctuarisée. Mais nous ne voulons pour autant que les agissements odieux de quelques-uns, justement dénoncés par Steve Mandanda qui ne parle jamais pour ne rien dire, jettent l’opprobre sur l’ensemble des vrais supporters, qui vivent la même passion que les footballeurs et qui, c’est facile à imaginer, n’entendent pas que s’élèvent les grillages et que se creusent les fosses qui, voilà un temps, les écartaient du terrain, les empêchant d’être pleinement associés à la fête. »
Une fête à laquelle ne participera pas la Tribune Populaire, puisque le virage sud réservé aux ultras niçois va être fermé pour quatre matchs minimum, après les jets de projectiles et l’envahissement de terrain. Un supporters de Nice âgé de 28 ans, soupçonné d’avoir porté des coups à Dimitri Payet, a par ailleurs été interpellé à Mandelieu-la-Napoule et placé en garde à vue ce lundi en fin de journée.
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