Même face à un virus comme la Covid-19, Zlatan fait du Zlatan. Testé positif fin septembre, Zlatan Ibrahimovic, 39 ans, avait été placé en quarantaine. Une période, bien qu’ »inquiet », que l’attaquant de l’AC Milan a vécu… à sa manière.

« Quand cela m’est arrivé au début, j’étais assez calme, presque intrigué, raconte le géant suédois dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera. Je voulais voir ce qu’était ce Covid. Il a frappé le monde entier, une grande tragédie, et maintenant il est venu à moi. J’étais chez moi à attendre, à voir ce qui allait se passait. Des maux de tête, pas très forts mais ennuyeux, c’était difficile. J’ai aussi perdu un peu le goût. »

Absent jusqu’en janvier et sur le flanc depuis le 22 novembre après avoir enchaîné deux blessures à la cuisse gauche puis au mollet gauche, l’international suédois (116 sélections) a vécu de longues journées, seul durant deux semaines à son domicile milanais. Tentant de se maintenir en forme malgré la maladie.

« Je me sens bien à Milan, tout fonctionne »

« J’étais là tout le temps, à la maison, énervé, je ne pouvais pas sortir, je ne pouvais pas bien m’entraîner. Rester immobile, c’est terrible, concède l’ancien buteur du Paris Saint-Germain. À un moment donné, je parlais à la maison et je donnais des noms aux murs. Cela devient mental. Vous vous regardez et imaginez tous les maux sur vous, même ceux que vous n’avez pas. Vous avez une douleur pour ce que vous ressentez, et pour ce que vous pensez ressentir. »

Également interrogé sur son avenir sportif, Zlatan Ibrahimovic a confié ne pas encore envisager la retraite, tandis que son contrat en Italie se terminera à la fin de la saison. « Beaucoup de gens m’interrogent concernant mon avenir. Je réponds que je continuerai aussi longtemps que je pourrai faire ce que je fais maintenant. » Auteur de 10 buts en 6 matches de Serie A cette saison, l’attaquant de bientôt quarante ans est le troisième meilleur buteur du championnat derrière Cristiano Ronaldo (12) et Romelu Lukaku (11).

« Je me sens bien à Milan, tout fonctionne. Je ne déciderai pas seul: ma famille est plus importante que tout. Ils me manquent beaucoup, mais Pioli (son entraîneur à Milan, ndlr) m’a dit que si j’ai deux enfants en Suède, ici à Milanello, j’en ai 25 autres qui ont besoin de moi », conclut-il en référence à l’effectif milanais, relativement jeune cette saison.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ibrahimovic-face-au-covid-19-je-m-adressais-a-la-maison-et-je-donnais-des-noms-aux-murs-2023300.html

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