Le but de loin compte double
Jacques-Henri Eyraud a surpris, fait rire ou intrigué les fans de football en proposant une idée originale: qu’un but en dehors de la surface compte double. Le président de l’OM n’est pas le premier à réfléchir à des évolutions du jeu plus ou moins radicales.
La suppression du hors-jeu
La plus folle concerne la règle la plus marquante de l’histoire du football: le hors-jeu. Cette loi fondamentale a façonné le football au gré de ses évolutions, avec le passage d’un joueur à deux pour couvrir ou encore le principe du hors-jeu passif. Directeur technique à la Fifa, le Néerlandais Marco van Basten s’est prononcé pour sa suppression pure et simple. « Le football ressemble de plus en plus au handball, expliquait-t-il à Bild en 2017. Cela rendrait le jeu plus attractif. »
Pas de restriction sur le nombre de changements
Van Basten est également partisan de pouvoir faire librement des changements en cours de matchs, à la façon des sports américains. Une idée destinée avant tout aux compétitions de jeunes.
Deux périodes d’une demi-heure
Autre proposition révolutionnaire, le passage à des matchs d’une heure de temps de jeu effectif. Les rencontres seraient alors découpées en deux périodes d’une demi-heure, avec arrêt du chrono dès que le ballon ne roule plus. Une idée étudiée par l’International Football Association Board (IFAB), l’instance chargée de réfléchir aux évolution des règles du jeu.
Le temps de jeu effectif pour les dix dernières minutes
Une variante plus extrême d’une autre proposition: appliquer le temps de jeu effectif seulement dans les dix dernières minutes, afin d’empêcher une équipe de gagner du temps en fin de match.
Le coup de sifflet final seulement à la sortie du ballon
Pour renforcer le suspense, l’idée de siffler la fin du match uniquement quand le ballon sort du terrain, à la manière du rugby, a également été avancée.
L’exclusion temporaire
Dans la fourmillement d’idées plus ou moins loufoques, un autre grand volet concerne les fautes. L’exclusion temporaire est régulièrement évoquée, sous la forme d’un carton blanc ou d’une conséquence supplémentaire du carton jaune. Et l’idée fait déjà l’objet d’expérimentations dans le milieu amateur depuis plusieurs années. Avant de le voir bientôt chez les pros?
Limiter le nombre de fautes par joueur
Van Basten, encore lui, propose de suivre le chemin de la NBA en limitant les joueurs à un certains nombres de fautes. En basket, la sixième faute entraîne un remplacement obligatoire du joueur concerné, qui ne peut plus revenir du match.
Ne plus pouvoir reprendre le ballon après un penalty manqué
Moins radicale, l’idée que les penalties manqués ne puissent plus être repris. L’action se limiterait au face à face entre le tireur et le gardien. En cas de raté, le tireur ou ses partenaires ne pourraient plus reprendre le ballon.
Des tirs au but revisités
La dernière idée vient des Etats-Unis et des débuts de North American Soccer League (NASL) dans les années 1970. Lors des matchs de coupes ou de playoffs, un match nul était suivi directement d’une séance de tirs au but originale. Les joueurs s’élancent du milieu de terrain pour un duel balle au pied face au gardien, libre de sortir. Un système repris par la Major League Soccer (MLS) jusqu’au début des années 2000.
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