Défait (1-3) dans son stade lors de la 2e journée de Ligue 1, l’En Avant Guingamp a fait mieux que résister face au Paris Saint-Germain en première période, samedi. Il a longtemps maîtrisé le champion sortant. Rarement le club de la capitale aura été bousculé de la sorte cet été. Mais le PSG a gagné en renversant le cours des événements au retour des vestiaires. Grâce à Kylian Mbappé (82e, 90e), c’est vrai, mais aussi à une décision arbitrale qui a pesé avant la pause.
Alors que Nicolas Benezet pensait avoir donné un avantage de deux buts à son équipe (25e), Clément Turpin, l’arbitre, lui a refusé ce bonheur. Dans le doute, l’arbitre français a fait appel à la vidéo sur conseil de ses assistants. Après une longue période d’attente, le but a bien été refusé pour une faute commise sur Colin Dagba. Un tournant dans cette partie, assurément. L’utilisation du VAR n’a pas été du goût des dirigeants bretons, c’est logique, elle a surtout renvoyé aux doutes qui l’escortent depuis son intronisation.
« Récompenser le football offensif »
« On est dans la zone grise, a déclaré Bertrand Desplat, le président de l’EAG, au micro de RMC. La preuve, vous l’avez vue, c’est une interruption qui dure extrêmement longtemps, beaucoup trop longtemps, qui casse le jeu, le rythme. Et avec un arbitre qui, au final, en son âme et conscience, décide qu’il n’y a pas but. Je pense qu’il y a une chance sur deux que le but soit accordé parce qu’on est dans une zone grise. Quand je regarde l’action je me dis qu’il y a but. Je pense qu’on doit récompenser le football offensif et ne pas s’arrêter seulement à deux joueurs qui se croisent. Ce n’était pas le grand soir de l’arbitrage vidéo vu de ma fenêtre. »
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