Revenu à Guingamp, plus de deux ans après avoir quitté le club, Jocelyn Gourvennec a dirigé ce mardi sa première séance dans ses nouvelles fonctions, à la tête de la lanterne rouge de Ligue 1. Invité de Team Duga sur RMC, l’ancien coach de Bordeaux, licencié en janvier, a refusé d’y voir une régression.
« J’aurais pu encore attendre »
« Cela me manquait depuis un petit moment. Il y a eu cette proposition de Guingamp, à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Chacun aura les commentaires qu’il veut, je suis responsable de ma vie, je fais mes choix, je n’ai pas raisonné comme ça. Quand on a été viré d’un endroit, ce n’est pas agréable mais on se relève. J’aurais pu encore attendre mais rien ne dit que j’aurais eu des propositions du top 6 ou top 7. Je pense que c’est le bon moment pour reprendre ce métier que j’aime et pour lequel je pense être fait. »
Jocelyn Gourvennec confie à demi-mot qu’une expérience à l’étranger ne lui aurait pas déplu, mais estime ne pas être suffisamment sur une bonne dynamique. Et laisse entendre avoir reçu des propositions, notamment hors Europe.
« Je n’étais pas opposé à une expérience à l’étranger »
« A l’intersaison, j’ai eu des sollicitations qui ne m’ont pas convenu. Je voulais rester en Europe, explique-t-il pour justifier ses refus. Je n’étais pas opposé à une expérience à l’étranger, quitte à rentrer par la petite porte, en Angleterre ou en Allemagne. Mais quand on prend un club à l’étranger, je considère qu’il faut être sur une bonne dynamique dans son club en France. Finir sur une bonne dynamique à Bordeaux m’aurait peut-être ouvert des portes à l’étranger mais cela n’a pas été le cas. J’y ai passé 18 mois, 16 mois où j’ai pris du plaisir, deux mois compliqués. Et cela s’est arrêté, c’est comme ça. »
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