L’équipe de France a quitté l’Euro 2021 lundi dès les 8es de finale après son élimination face à la Suisse (3-3, 4-5 tab). Du mea culpa de Didier Deschamps auprès de ses joueurs aux tensions dans le groupe, retour sur les coulisses de cette élimination.
Didier Deschamps ne s’est pas caché lundi soir après l’élimination de l’équipe de France en 8eme de finale de l’Euro 2021 face à la Suisse (3-3, 4-5 tab). Comme face à la presse quelques minutes plus tard, le sélectionneur a assumé la responsabilité de la défaite devant ses joueurs. En substance, DD a expliqué que le système choisi n’avait pas été le bon. Avant de rappeler à son groupe tous les bons moments vécus depuis 2018. « J’assume, expliquait-il en visioconférence. Il n’y a pas de problème là-dessus. Je suis avec les joueurs, les joueurs sont avec moi. C’est un moment pénible. »
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Deschamps veut rester en poste
Didier Deschamps ne compte pas démissionner. Il faudrait que l’ancien entraîneur de l’OM sente que son groupe ne lui répond plus pour l’envisager. De son côté, Noël Le Graët n’a pas caché pas sa frustration. Le président de la FFF se dit « très déçu » et annonce qu’il va « discuter » avec le sélectionneur Didier Deschamps, sous contrat jusqu’à la fin de la Coupe du monde 2022, prévue du 21 novembre au 18 décembre au Qatar.
Lundi soir, Didier Deschamps a surtout souhaité se remémorer ce que ses hommes ont fait de bien, tout en concédant que ce moment difficile ne pouvait être surmonté qu’en groupe. La notion d’unité a été un élément central de la communication de Didier Deschamps depuis lundi soir. Le technicien n’a cessé de le répéter ensuite en visioconférence de presse, comme pour s’en convaincre : « Le groupe est uni, solidaire. Il l’a toujours été. »
Des querelles d’ego
Tout n’a pourtant pas été parfait dans cette bulle sanitaire qui aura fait énormément de mal au mental des Bleus. La fatigue physique, présente depuis le premier match face à l’Allemagne, n’a jamais pu être comblée par un sursaut mental. Didier Deschamps n’a pas trouvé les ressorts pour relancer une machine enrayée par quelques querelles d’ego et de pouvoir. Des broutilles pour certains qui seraient passées au second plan en cas de succès.
Tensions entre familles
Le sélectionneur n’a pas réussi également à complètement impliquer les remplaçants. Pourtant, dès la préparation, Deschamps avait pointé du doigt le risque de voir des joueurs frustrés, surtout quand dans un groupe de 26, trois joueurs sont laissés en tribune à chaque match.
Une frustration qui s’est poursuivie jusque dans les tribunes de l’Arena de Bucarest, où certaines familles ont pris le relais de leurs poulains pour se prendre la tête publiquement. Didier Deschamps va maintenant devoir reconstruire, ce qu’il a sûrement fait de mieux entre 2012 et 2018. Avec en ligne de mire, la Coupe du monde 2022 au Qatar.
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