Une partition très timide côté bleu
Heureusement pour les Bleus qu’un match de football dure 90 minutes. Incapables de se procurer des occasions franches jusqu’à la 80e minute, des courses autour du porteur du ballon trop peu fréquentes, un entre-jeu trop lent, des passes pas suffisamment tranchantes, trop peu de solutions… les Français ont souffert pendant cette rencontre.
En attaque, seuls quelques éclairs de Dembélé ont fait trembler la défense islandaise en première période. Le Barcelonais, qui a provoqué et fait preuve d’une bonne qualité de dribbles, était le seul à donner de l’impulsion avant l’entrée de Mbappé. Le Parisien, entré à la 58e minute à la place de Griezmann, a revêtu la cape de sauveur pour le clan tricolore. Le jeune attaquant est parvenu à renverser la vapeur, en donnant un peu plus d’impulsion dans le jeu, et surtout, en provoquant un contre son camp d’Eyjolfsson à la 86e minute, et en transformant un penalty obtenu logiquement après une main de Sightorsson à la 90e minute.
Des joueurs qui ont manqué une belle occasion de se montrer
Ce match amical était l’occasion pour certains joueurs, souvent habitués au banc, de saisir leur chance pour montrer l’étendue de leurs capacités à Didier Deschamps. Mais à l’image de leurs autres coéquipiers, les titulaires d’un jour n’ont pas réussi briller.
A l’image d’un Florian Thauvin, entré trop timidement dans le match. Le Marseillais a souvent préféré garder la balle ou faire la passe à ses coéquipiers dans les premières minutes du match, alors qu’il était en position idéale de tir. Il s’est ensuite montré trop brouillon dans ses frappes, ne parvenant pas à inquiéter le portier islandais.
Presnel Kimpembe est lui aussi passé à côté de son match. Le défenseur parisien est fautif sur les deux buts islandais: sur le premier, il s’est effondré au début de l’action islandaise, prétextant une faute qui n’a pas été sifflée. Sur le deuxième, c’est lui qui est en retard au marquage d’Arnason, qui a pu tranquillement placer sa tête dans la lucarne opposée.
Des Islandais solides et généreux
Les Islandais ont pour leur part été fidèles à leur réputation. Implacables défensivement jusqu’à la 80e minute, ils ont empêché les Français de se rapprocher du but, les laissant frapper souvent de loin, hors cadre. Mais ils n’ont pas été que bons défensivement.
Ils se sont également montrés généreux dans le jeu et offensivement, continuant à pousser même après avoir mené 2-0. Ils ont montré plus d’enthousiasme que les Français sur l’ensemble de la rencontre. Et sans un Hugo Lloris des grands soirs, auteur notamment d’un triple arrêt avant la mi-temps, les Islandais auraient pu espérer mener d’un écart plus grand, et assommer les Français avant leur fin de match renversante.
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