Sarah Bouhaddi (5)
Elle ne peut pas être blâmée pour cette élimination. La gardienne des Bleues aurait peut-être pu placer autrement son mur sur le coup franc marqué par Megan Rapinoe (5e). Derrière, elle a bien lu une passe en profondeur dangereuse (16e) et a réalisé un magnifique double arrêt (46e). Sur le deuxième but, elle se fait fusiller à bout portant.
Marion Torrent (3)
Le duel entre Marion Torrent et Megan Rapinoe était l’une des clefs de la rencontre, tant l’Américaine joue à un niveau exceptionnel. La Française s’est battue dans son style énergique et n’a finalement été que rarement prise à défaut dans le jeu. Offensivement, elle n’a que trop peu apport, se contentant que verrouiller derrière Kadidiatou Diani.
Griedge Mbock (3)
Excellente depuis le début de la compétition, Griedge Mbock avait les jambes tremblantes en début de rencontre. Sur la première passe en profondeur, elle est surprise par Alex Morgan dans son dos et a dû commettre la faute menant à l’ouverture du score de Megan Rapinoe (5e). Dommage car ensuite, elle a été fidèle à elle-même. A ce niveau, la moindre erreur est malheureusement fatale. A 24 ans, elle apprend et l’équipe de France en paye le prix fort.
Wendie Renard (6)
Elle est mal montée en pointe sur le deuxième but des Américaines, synonyme de KO technique. Longtemps bloquée par les prises à deux sur les coups de pied arrêtés, elle a relancé l’espoir à la 81e minute (1-2) sur un coup de tête parfaitement repris.
Amel Majri (4)
Son moins bon match de la compétition au pire moment possible. La latérale infatigable des Tricolores avait apparemment les jambes lourdes après avoir fini avec des crampes en huitièmes de finale contre le Brésil (2-1). Et a commis plusieurs erreurs techniques. Sa montée coûte un but aux Bleues, celui du doublé pour Megan Rapinoe.
Amandine Henry (6)
Ses passes n’ont pas été assez propres en première période. En deuxième période, la capitaine a été bien plus saignante. Ses frappes (18e, 79e) n’ont pas attrapé le cadre d’Alyssa Naeher.
Elise Bussaglia (3)
Quand l’équipe de France est menée, son utilité est malheureusement peu évidente. Dans sa position très basse, elle n’a pas du tout assez proposé en relais quand Amandine Henry et d’autres avaient besoin. Elle manque clairement du rythme nécessaire au très haut niveau. Sanctionnée d’un carton jaune à la 94e.
Gaëtane Thiney (4)
Elle est à l’image de l’équipe de France ce soir. Son match s’est joué en deux temps. Endormie en première période, terriblement maladroite dans ses transmissions et peu puissante, celle qui a été préféré à Viviane Asseyi comme titulaire s’est réveillée en deuxième période. Elle dépose le ballon sur la tête de Wendie Renard pour la réduction du score (1-2, 81e).
Eugénie Le Sommer (4) (Remplacée par Asseyi à la 81e)
La frustration. La Lyonnaise semblait en jambes et n’a jamais été véritablement utilisée sur son aile gauche. Le petit match d’Amel Majri et la première période de Gaëtane Thiney y sont sans aucun doute pour quelque chose, mais elle a très peu pesé sur la défense et la latérale droite Kelley O’Hara. Une grosse occasion à la 79e avec une claquette de la gardienne.
Valérie Gauvin (3) (Remplacée par Cascarino à la 76e)
Intouchable. Durant une heure, les observateurs de la rencontre devaient regarder où le ballon n’était pas pour trouver Valérie Gauvin. L’attaquante de pointe des Bleues, très dépendante des exploits de ses équipières, s’est offert sa première opportunité à la 63e avec une tête cadrée. Trop léger. Entrée à sa place, Delphine Cascarino a sans aucun doute donné des regrets à Corinne Diacre de ne pas l’avoir titularisée.
Kadidiatou Diani (5)
Elle aura tout tenté. L’ailière du PSG, qui retrouvait l’aile après avoir joué dans l’axe contre le Brésil, a encore une fois été la solution privilégiée par les Bleues pour aller mettre en danger la défense, mais elle n’a pas eu le mouvement nécessaire pour conclure ses actions. Malgré tout son talent, elle n’a pas été décisive.
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