Le rêve français s’arrête encore en quarts de finale. L’équipe de France s’est inclinée dans son choc tant attendu dans cette Coupe du monde face aux États-Unis (1-2), ce vendredi au Parc des Princes. La meilleure sélection du monde, tentante du titre et favorite dans cette compétition, a remporté ce match disputé, grâce à un doublé de son ailière gauche Megan Rapinoe (5e, 65e), tandis que le but français a été inscrit en fin de match par Wendie Renard (81e).

Les Bleues sont donc éliminées de la Coupe du monde féminine de football organisée sur leur sol. Autre déception: elles ne sont pas qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020, car cela nécessitait de terminer parmi les trois meilleures nations européennes dans ce Mondial.

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Une entame ratée

La sélectionneure française Corinne Diacre avait choisi d’aligner son équipe type, celle qui avait démarré contre la Norvège, en remettant Thiney au poste de meneuse de jeu. Côté américain, Jill Ellis avait opté pour la composition qui avait commencé le huitième de finale contre l’Espagne, laissant donc l’ancienne Parisienne Horan, meilleure joueuse du championnat local, sur le banc.

Il n’a fallu que quelques minutes aux Américaines pour climatiser le Parc des Princes qui était à guichets fermés (45.595 sepctateurs). Après une première alerte dès la première minute, un ballon dans le dos de la défense pousse Mbock à la faute. Sur le coup franc, excentré sur l’aile gauche, Rapinoe tape astucieusement en direction du but. Malgré une forêt de jambes, le ballon se fraie un chemin et finit presque involontairement au fond des filets. La gardienne Bouhaddi, qui s’attendait à ce que la trajectoire soit coupée au premier poteau, est battue (5e).

Pas de tir cadré avant la pause

Après l’ouverture du score, les Françaises font globalement jeu égal et prennent même souvent l’ascendant au milieu de terrain. Malgré des accélérations de la remuante Diani sur l’aile droite, elles peinent cependant à se créer des actions dangereuses, du fait de déchets trop nombreux dans les derniers mètres. Les seules situations véritablement intéressantes se concluent hors-cadre: Henry sur un tir lointain (17e) et Diani sur une tête dévissée (45e).

En parallèle, les Américaines ne jouent pas à leur meilleur niveau. Peut-être une conséquence de la canicule, compte tenu du petit coup de chaleur sans gravité subi par l’effacée Morgan (30e). Reste que c’est bien le Team USA qui s’est procurée la meilleure occasion de la première période, en contraignant Bouhaddi à entreprendre une sortie risquée, mais brillamment réussie, en dehors de sa surface sur Rapinoe (15e).

Manque de réussite dans le temps fort

Dès le retour des vestiaires, à l’instar du début de rencontre, les Américaines démarrent fort. Coup sur coup, Bouhaddi doit s’employer sur deux tirs à bout portant de Mewis et Heath avant d’avoir une sueur froide sur le corner qui suit (46e). En capitaine, Henry tente de remobiliser ses troupes avec des frappes aux abords de la surface (52e). Un temps fort français s’ouvre alors avec, en point culminant, un festival de Diani que ses partenaires en attaque manquent de peu de transformer en égalisation (57e).

Mais la détermination française est insuffisante face à la maîtrise technique et tactique de l’adversaire. Une touche bêtement concédée par Majri puis une mauvaise lecture du jeu de Renard permet une combinaison des attaquantes américaines qui met Rapinoe en orbite devant une cage à moitié ouverte. Sa frappe ne laisse aucune chance à Bouhaddi, les Bleues sont à terre (65e).

Une main non sifflée

Le public craint même la correction, sur un but de Heath finalement refusé pour un très maigre hors-jeu. Les Françaises ne lâchent toutefois pas l’affaire et déploient toute leur énergie pour revenir. Des efforts qui finissent par payer dans les dernières minutes grâce, comme bien souvent, à une tête puissante de Renard (81e) qui constitue son quatrième but du tournoi.

Logiquement galvanisées par le public, au sein duquel se trouvaient notamment Édouard Philippe et Didier Deschamps, les Bleues poussent et pensent même obtenir un penalty sur une main involontaire d’O’Hara (87e). En vain. Mais l’exploit n’a donc pas eu lieu: ce sont les bien les États-Unis qui affronteront l’Angleterre, tombeuse de la Norvège, à Lyon mardi 2 juillet en demi-finales.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/france-etats-unis-la-fin-du-reve-pour-les-bleues-qui-tombent-en-quarts-1722042.html

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