« Il ne faut surtout pas que l’enjeu dépasse le jeu ». Prononcée en conférence de presse, cette phrase résume l’état d’esprit de Corinne Diacre à la veille du quart de finale du Mondial 2019 opposant la France aux États-Unis (vendredi 21h au Parc des Princes). Accompagnée de la capitaine Amandine Henry, la sélectionneure française a, dans ses réponses aux journalistes, martelé un discours dédramatisant ce choc face aux favorites de la compétition.
« L’excitation, ça peut être dangereux »
« Quand on joue les États-Unis, on n’a pas de pression. On va affronter la meilleure équipe du monde », a lancé Corinne Diacre, convaincue qu’elle n’aura pas besoin d’insister sur la motivation dans sa causerie d’avant-match. « Je n’ai vraiment pas besoin de travailler là-dessus, les filles sont au taquet », a-t-elle ajouté.
Assurant avoir « préparé ce match comme les autres », malgré la chaleur qui a poussé le staff et les joueuses à s’adapter, Corinne Diacre a mis en garde son groupe: « L’excitation, ça peut être dangereux. Surtout si ce n’est pas maîtrisé. Il ne faut vraiment pas perdre d’énergie. Quand les compétitions sont longues, il y a de la fatigue. Donc il faut se préserver »
Sur la même longueur d’onde, Amandine Henry a également insisté sur le fait de ne pas trop cogiter: « La pression, on n’en a pas. On a tout à prouver, c’est à nous d’écrire notre histoire. Sur le terrain, il y aura deux grandes équipes ».
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