Cristiane, la finisseuse
34 ans, 141 sélections, 93 buts
Le PSG avait eu un très bon aperçu de son talent lors de ses deux saisons en D1, de 2015 à 2017. Et le public français a redécouvert Cristiane dès le premier match du Brésil dans ce Mondial. Auteure d’un triplé contre la Jamaïque (3-0), puis d’un nouveau but contre l’Australie (défaite 3-2), l’avant-centre de 34 ans est la finisseuse en chef de la Seleçao. Malgré une dépression, malgré une carrière sur le déclin (elle évolue aujourd’hui en deuxième division brésilienne), Cristiane a toujours pour elle une certaine aisance technique. « C’est une attaquante qui ose tenter, surprendre avec un culot impressionnant », dit d’elle Marinette Pichon. C’est aussi la meilleure buteuse de l’histoire des JO. Les matchs sous pression, elle connait.
Marta, la star
33 ans, 146 sélections, 107 buts
C’est le nom le plus connu de l’effectif brésilien, mais comment ne pas le citer au moment de lister les principaux dangers chez les Auriverde? Marta, c’est le numéro 10 de la Seleçao, sa meneuse, celle que l’on compare au pays à Pelé. Six fois meilleure joueuse du monde, la star d’Orlando n’a plus les mêmes capacités physiques que par le passé, mais sa seule présence dans l’équipe peut booster ses partenaires et effrayer ses adversaires. « C’est une joueuse exceptionnelle, capable de fulgurances, observe Laure Lepailleur, consultante pour RMC Sport. Elle est capable de répéter beaucoup moins d’efforts, mais sur une accélération elle peut faire basculer le match. » En inscrivant un penalty contre l’Australie, puis un autre contre l’Italie (1-0), Marta est devenue, avec 17 réalisations, la meilleure buteuse de l’histoire de la Coupe du monde. Chacune son record.
Formiga, la doyenne
41 ans, 188 sélections, 26 buts
Joueuse le plus âgée de la Coupe du monde, qu’elle dispute pour la septième fois, Formiga (la « fourmi »), la sentinelle du PSG, semble inusable. Après avoir annoncé sa retraite internationale, le sélectionneur l’a rappelée à l’aide, conscient que son équipe n’est pas la même avec ou sans elle. C’est tout simplement la garante de l’équilibre de la sélection. « Je n’avais aucune intention de poursuivre jusqu’à la Coupe du monde, mais j’aime repousser les limites, expliquait-elle récemment. Je n’ai pas envie d’arrêter. J’aime les défis, et les obstacles sur ma route me motivent encore davantage ». Touchée à une cheville, elle a fait tout son possible pour être apte ce dimanche soir. Les Françaises sont prévenues.
Debinha, la relève
27 ans, 84 sélections, 28 buts
Elle n’a pas 30 ans, et devra probablement guider la nouvelle génération d’internationales brésiliennes, lorsque les trois légendes précédemment citées raccrocheront. Ailière d’1,58m, Debinha est la nouvelle coqueluche du Brésil, et a été très en vue face à l’Italie, avec une jolie Madjer. « C’est une joueuse qui incarne parfaitement le style de jeu brésilien, avec beaucoup de dribbles et une capacité à casser les lignes », a expliqué à l’AFP Renata Mendonça, journaliste pour UOL. Samedi, le sélectionneur Vadao a souligné son très bon début de compétition. « Nous l’admirons pour sa polyvalence », a glissé le technicien. Rien que ça.
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