79 millions de dollars, soit un peu plus 70 millions d’euros. Voilà la coquette somme que Jack Warner (73 ans), ancien vice-président de la Fifa radié du football, va devoir verser à la suite de la décision de juge fédéral américain William Kuntz dans le cadre d’une procédure civile. Dans cette affaire ouverte en 2015, Jack Warner est coupable d’avoir détourné plusieurs millions de dollars de la Concacaf quand il en était le président de 1990 à 2011.
Warner a accepté des pots-de-vin
D’après les rapports, Jack Warner, ancien ministre de la Sécurité nationale de Trinité-et-Tobago, a accepté des pots-de-vin lors de la négociations de droits TV pour des événements organisés par la Concacaf et la Fifa. Des faits de corruption dans le cadre de l’attribution du Mondial 2010 à l’Afrique du Sud sont notamment évoqués. Le juge Kuntz a statué par défaut, Jack Warner étant actuellement à Trinité-et-Tobago, où il vit depuis sa radiation de la Fifa en 2015. Les États-Unis réclament son extradition pour ouvrir des affaires au pénal.
La Concacaf encore salie
Cette affaire écorne encore l’image de la Fifa mais aussi de la Concacaf. Plusieurs anciens présidents de l’organe directeur continental des associations de football en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes ont eu de gros ennuis avec la justice. Lisle Austin (2011) est suspendu à vie, Alfredo Hawitt (2011-2012) est inculpé par la justice américaine et Jeffrey Webb (2012-2015) a plaidé coupable pour blanchiment d’argent notamment.
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