Après des années de résistance et de réticences diverses, l’arbitrage vidéo et le football se sont finalement unis. Les tests se sont multipliés en 2017, avant que le VAR s’étende peu à peu en compétitions officielles un peu partout en 2018. Et depuis, les critiques fleurissent, au gré des choix et décisions prises avec ou sans l’aide des ralentis.
« Pas de confusion entre le VAR et de mauvaises décisions prises »
Ces critiques, Gianni Infantino les entend. Mais il n’y adhère pas complètement. Le président de la Fifa se veut bienveillant avec l’arbitrage vidéo.
« Le VAR aide le football, il ne lui fait certainement pas de mal », a-t-il déclaré, dans des propos relayés par la BBC. L’Italo-Suisse argumente: « Il faut se souvenir que le VAR a été mis en place pour la première fois il y a deux ans, pas 20 ans. »
Le dirigeant appelle à ne pas se tromper: « Nous ne devons pas faire de confusion entre le VAR et peut-être parfois de mauvaises décisions prises à cause d’un mauvais usage du VAR, peut-être à cause d’un manque d’expérience. » Il se veut indulgent, par ailleurs, avec les arbitres: « C’est vraiment un changement marquant pour un arbitre qui n’a pas grandi avec le VAR. Nous devons prendre le pouls de ce qui se passe, prendre les critiques et les analyser », a-t-il ajouter.
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