Munich, Rome, Bilbao et Dublin sont les quatre villes-hôtes de l’Euro (11 juin-11 juillet) qui ne se pas encore engagées auprès de l’UEFA à accueillir des spectateurs. Elles ont jusqu’au 19 avril pour fournir des informations supplémentaires.
L’Euro passera-t-il par l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande ? Rien n’est moins sûr. Comme annoncé ce vendredi par l’UEFA, huit villes hôtes de l’Euro (11 juin-11 juillet) se sont d’ores et déjà engagées à accueillir des spectateurs, ce qui laisse en suspens le sort de Munich, Rome, Bilbao et Dublin. Ces quatre villes restantes « ont jusqu’au 19 avril pour fournir des informations supplémentaires sur leurs plans et une décision finale sera prise à cette date concernant la tenue des matchs » qui doivent s’y tenir.
Concrètement, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande risquent de perdre leur statut de pays-hôtes, l’UEFA exigeant depuis mi-mars que chaque rencontre de son tournoi paneuropéen reçoive du public. Le mois dernier, alors que la propagation de variants plus contagieux du coronavirus mettait déjà le continent en alerte, le patron de l’UEFA Aleksander Ceferin avait surpris en promettant que les matchs de l’Euro ne seraient « pas disputés devant des tribunes vides ». Une exigence qui a agacé en Allemagne, où la présence de public dans les stades est interdite depuis mars 2020.
Dernier délai le 19 avril
A Bilbao, le dossier a viré à la cacophonie : alors que, selon la presse basque, le stade San Mamés pourrait accueillir jusqu’à 13.000 spectateurs si les indicateurs sanitaires respectent certains plafonds, la Fédération espagnole de football a critiqué ces conditions posées par les autorités régionales basques, qu’elle estime « impossibles à atteindre ». En Irlande, Dublin a récemment reconnu ne pas savoir si les mesures anti-Covid permettront l’accueil de spectateurs à l’Aviva Stadium. La fédération de football irlandaise « n’est pas en mesure, à ce stade, de donner des assurances sur la présence d’un nombre minimal de spectateurs », a-t-elle annonce début avril, mettant en péril la tenue des quatre matchs prévus à Dublin (trois de la phase de poules, un huitième).
En Italie, le gouvernement a donné son feu vert à la présence de spectateurs lors des matchs prévus au Stadio Olimpico de Rome, dont la rencontre d’ouverture le 11 juin. Le président de la Fédération plaide pour une ouverture à 30% du stadio Olimpico, soit quelque 20.000 spectateurs. Selon le communiqué de l’UEFA ce vendredi, l’Italie risque pourtant de perdre son statut de pays-hôte si elle ne se montre pas plus précise sur son plan d’accueil du public d’ici le 19 avril. Les huit villes qui se sont engagées à accueillir des spectateurs sont Saint-Pétersbourg, Budapest, Bakou, Bucarest, Glasgow, Amsterdam, Copenhague et Londres.
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