Des résultats très moyens

170e nation au classement Fifa (sur 211) et seulement devant le Liechtenstein, Malte, Gibraltar et Saint-Marin au niveau européen, la Moldavie n’a jamais participé à une Coupe du monde, ni à un Euro, mais a eu l’occasion de disputer la Ligue des nations à l’automne dernier.

Placée dans la Ligue D (la dernière division), elle a fini troisième de sa poule derrière la Biélorussie et le Luxembourg, devant Saint-Marin. Et a donc manqué l’accession au niveau supérieur. Ses résultats, avec un total de neuf points (2v, 3n, 1d), sont mitigés. Certes, elle a réussi à accrocher deux fois le 0-0 contre la Biélorussie, meilleure équipe de son groupe, mais elle ne s’est imposée que contre Saint-Marin (2-0, puis 1-0) et a concédé une lourde défaite au Luxembourg (4-0, avant un nul 1-1 lors de la dernière journée).

Les Moldaves ont encaissé 5 buts pour 4 marqués, dont 3 par l’intermédiaire du milieu Radu Ginsari. Et avant la Ligue des nations, la Moldavie avait tout simplement fini dernière de sa poule aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018, sans enregistrer le moindre succès en 10 rencontres.

Des joueurs principalement issus du championnat local

Entraînée par Alexandru Spiridon, qui a très longtemps été l’adjoint du Roumain Mircea Lucescu au Chakhtior Donetsk (2004-2016) puis au Zénith Saint-Petersbourg (2016-2017) avant de prendre les commandes de la sélection en 2018, la Moldavie s’appuie principalement sur des joueurs évoluant dans le championnat local.

Ainsi, sur les 24 hommes convoqués par Spiridon pour cette trêve, 12 évoluent en première division moldave, principalement au Sheriff Tiraspol, le club phare, au Milsami Orhei et au Petrocub. Sept joueurs sont eux issus de clubs de championnats « secondaires », comme le FK Oufa et le Sibir Novossibirsk (Russie), Zeta (Montenegro), l’Hapoël Haïfa (Israël), Sabail (Azrbaïdjan), le Chakhtior Saligorsk (Biélorussie) ou Chiasso (D2 Suisse).

Cinq, enfin, évoluent dans des clubs plus cotés: le gardien numéro 1 Alexei Koselev, au Fortuna Sittard (D1 néerlandaise), le défenseur central Alexandru Epureanu, joueur d’Istanbul Basaksehir depuis 2014, le jeune latéral gauche Oleg Reabciuk, formé au FC Porto et qui évolue avec la réserve de la formation portugaise, le milieu Artur Ionita, titulaire à Cagliari (Serie A) depuis 2016 après deux saisons au Hellas Vérone, et enfin l’attaquant Vitalie Damascan, acheté par le Torino mais qui ne joue jamais avec l’équipe première.

Alexandru Epureanu, l’homme à suivre

Si Ginsari s’est illustré en Ligue des nations, il est difficile d’identifier les dangers de l’équipe moldave du fait de sa faible exposition. Mais le joueur le plus expérimenté aux joutes du haut niveau est sans aucun doute le capitaine Alexandru Epureanu. Très souvent titulaire dans la charnière de Basaksehir, leader du championnat turc, l’arrière de 32 ans a plus d’une trentaine de matchs de coupes d’Europe au compteur, dont des barrages de Ligue des champions disputés la saison passée.

Avant d’aller en Turquie, l’ancien du Sheriff Tiraspol a aussi pu se faire les dents dans de bonnes écuries du championnat russe, comme le Dynamo Moscou ou l’Anzhi Makhatchkala. En sélection, Epureanu est tout simplement une légende. Joueur le plus capé de l’histoire de la Moldavie avec 84 apparitions, le défenseur est aussi son meilleur buteur en activité avec 8 réalisations. Mais est-ce que cela l’aidera à stopper Kylian Mbappé?

https://rmcsport.bfmtv.com/football/euro-2020-tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-moldavie-premier-adversaire-des-bleus-1656369.html

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