L’Amérique se divise pour Megan Rapinoe. Star de sa sélection, la co-capitaine américaine est dans le tourbillon médiatique depuis le début du mois de juin. Performante sur le plan sportif, et auteure d’un doublé contre les Bleues en quarts de finale au Parc des Princes (2-1), le « personnage » Rapinoe (33 ans) n’en nourrit pas moins une relation complexe avec Donald Trump.
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« Nous serions ravis d’accueillir Rapinoe »
Prompte à annoncer qu’elle n’irait pas « à cette putain de Maison Blanche » en cas de succès final au Groupama Stadium, la joueuse à la coiffure mauve a ensuite été reprise de volée par le président sur Twitter. Le chef d’Etat ne goûte guère l’attitude de la joueuse de ne pas chanter l’hymne américain avant les matchs, en réponse à la politique « raciste » et « misogyne » qu’il mène dans le pays.
Une situation qui ne pose pas autant de problèmes à Alexandria Ocasio-Cortez. La nouvelle tête d’affiche des Démocrates, élue à la Chambre des représentants en novembre 2018, est sous le charme de l’attaquante de 34 ans. « Ça n’est peut-être pas la Maison Blanche, mais nous serions ravis d’accueillir Megan Rapinoe et l’équipe entière des USA pour une visite de la Chambre des représentants quand elles le désirent », a-t-elle écrit sur Twitter, à l’attention de l’ancienne étudiante en sociologie.
L’invitation n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. « Considérez l’affaire comme conclue », a répondu sans tarder Rapinoe. Avant cela, les Etats-Unis se frottera à l’Angleterre, à Lyon, en demi-finales de la Coupe du monde. Les coéquipières de Megan Rapinoe sont tenantes du titre.
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