C’est parfois un sujet de discorde, entre certaines sélections et leur fédération. Pour Gaëtane Thiney, ce n’est pas un sujet du tout. Interrogée ce lundi sur les primes des Bleues au Mondial (7 juin-7 juillet), et sur un éventuel désir de toucher autant que les hommes, l’attaquante du Paris FC et de l’équipe de France n’a absolument pas voulu lancer le débat.
« Pas là pour négocier avec la fédération »
« Je suis pas du tout sensible à ça, a répondu la joueuse de 33 ans. Je dis souvent que même s’il fallait payer pour faire la Coupe du monde, je paierais, donc je ne suis pas bien placée pour répondre à cela. Le sujet des primes est toujours un peu complexe. Je n’ai aucun souci à entendre parler d’égalité hommes-femmes, mais je réfléchis d’un point de vue mathématique: si on rapporte autant que les hommes, alors qu’on gagne la même chose, oui, sauf que si on fait les comptes, je ne suis pas sûre que l’équipe de France féminine rapporte autant… Donc est-ce que c’est comparable? Non. »
Pas de bras-de-fer au programme, donc. « Les primes, elles sont ce qu’elles sont, poursuit Thiney. Franchement, quand on voit dans quelles conditions on est au quotidien, des conditions top, on n’est pas là pour négocier avec la fédération, on fait partie de la même famille. Ce qu’ils nous donnent, c’est la meilleure des choses. Moi, j’estime qu’il n’y a pas de négociation à faire. Le président a toujours été très juste avec nous. »
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