Il en rêvait depuis plusieurs années. C’est maintenant sa réalité. Wissam Ben Yedder est Clairefontaine depuis lundi avec un grand sourire et un maillot de l’équipe de France sur le dos. L’attaquant du FC Séville a été convoqué pour la première fois par Didier Deschamps pour les matches amicaux face à la Colombie, vendredi au Stade de France, et la Russie, mardi prochain à Saint-Pétersbourg.
Et il compte bien prouver qu’il a sa place en sélection, à moins de trois mois de la Coupe du monde en Russie. « Aujourd’hui, j’y suis. J’avais l’habitude de dire depuis des années : « Qui peut m’enlever cet espoir d’être appelé? Qui peut m’enlever l’espoir d’y rester maintenant ? Personne », explique l’ancien Toulousain dans un entretien accordé à L’Equipe.
« Je suis surtout attendu dans la finition »
Avec déjà 8 buts inscrits en Ligue des champions, Ben Yedder tutoie les plus grands attaquants de la planète cette saison. « C’est mon rêve d’être parmi les meilleurs, j’ai envie d’y être parce qu’avant tout, j’aime le football, explique-t-il. Me retrouver au milieu d’eux, c’est énorme mais c’est mon ambition. Je ne veux pas me fixer de limites. »
Au sein d’une équipe de France jeune et technique, le buteur de 27 ans estime avoir le profil pour s’imposer. Peu importe sa place sur le terrain: « Je pense qu’on peut bien s’entendre, oui. Ce sont des joueurs qui sentent le foot, qui jouent en une, deux touches de balle. Après, je ne vais pas changer, je suis surtout attendu dans la finition (…) Je me sens à l’aise dans les deux postes (avant-centre ou attaquant de soutien, ndlr). Je ressens ce besoin de toucher le ballon, de sentir le jeu, de lire le jeu. Et de finir. »
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