Equipe de France en direct: suivez la conf’ de Deschamps avant le Final 4 en Ligue des nations

« On a tout fait pour être à ce Final 4, il y a une place à jouer en finale. C’est un titre en plus, vous le mettrez où vous voulez dans l’échelle. Pendant ce temps nos adversaires dans les qualifications pour le Mondial joueront deux matchs et on en saura plus. On rebasculera sur les qualifications après mais i ne faut minimiser la Ligue des nations. C’est une compétition en plus qui a remplacé les matchs amicaux qui n’avaient que peu d’intérêt. On est là avec un objectif. »

« [Un impact sur sa place chez les Bleus?] Si je réponds en disant oui, cela veut dire que c’était le cas avant. Je fais des choix sportifs, je ne vais pas anticiper la décision judiciaire. Je ne me pose pas la question aujourd’hui. »

« Son entrée en Ligue des champions était très positive. Même sans être titulaire, il a marqué et cela va lui donner confiance. Contre Barcelone il n’a pas débuté. Il revient dans un club qu’il connait mais avec des joueurs différents. Cela ne se fait pas en claquant des doigts. De par ses qualités et son état d’esprit, je ne me fais pas de souci pour lui. Je sais qu’il sera heureux de nous rejoindre en équipe de France. »

« Non je ne le fixe pas dans l’axe. C’est un très bon défenseur latéral avec des avantages ou des qualités différentes de son frère. Ce n’est pas le même profil sur le plan défensif par rapport à un autre joueur. »

« Ce qu’il voulait c’était gagner, être le meilleur et ce dans tous les domaines. Vous savez ce qu’il s’est passé y compris avec l’OM. On est beaucoup de joueur à avoir connu ce sacre à être parti à l’étranger ensuite. On a connu une belle carrière. Il n’était pas là simplement pour être là mais bien pour gagner. C’était son caractère. »

« Je les ai repris car j’étais satisfait de ce qui a été fait au dernier rassemblement. Ils n’ont pas un vécu important en équipe de France mais ils ont répondu et derrirèe ils confirmé ce qu’ils avaient fait avant et ce qui leur a permis d’être sélectionnés. La carte d’identité n’a jamais été un critère pour savoir si je fais jouer un joueur ou pas. Ils font tous partie des 23 qui ont la possiblité d’apporter quelque chose. »

« Cela va être un combat, mais pas ngéativement, au niveau physique tactique et technique. Il y a du respect entre Roberto Martinez et moi. Chez les joueurs aussi parce qu’ils jouent ensemble en club. Forcément sur 90 minutes, et comme il y a une place en finale, beaucoup de choses ont été interprétées. Je peux comprendre la déception dans les réactions à chaud. Il y a toujours eu une rivalité car ce sont des pays frontaliers, la même qu’avec l’Italie ou l’Espagne. En 2018, ils avaient aussi la possibilité d’aller en finale. Le match de jeudi ne changera pas ce qu’il s’est passé. Ce qu’il peut se passer à l’extérieur…il peut y avoir eu des excès car on est dans l’interprétation. Cela a certainement pris trop d’importance. »

« Je n’ai pas vécu cette situation avec des frères. Cela n’arrive pas souvent, c’était il y a 40 ans chez les Bleus. Moi j’ai affaire à deux joueurs de l’équipe de France. Lucas a la capacité à jouer dans l’axe et sur le côté, Théo c’est un latéral. Qu’ils puissent être amenés à jouer ensemble, oui mais ce n’est pas l’histoire que l’un va pousser l’autre vers un poste différent. Tout dépend des options que j’aurais à prender. Lucas, chez nous a joué latéral mais a plus une formation dans l’axe. »

« Je ne vais pas commenter ce qui peut être décidé pour ses obsèques. J’ai préféré faire un communiqué pour dire mon ressenti. Je ne vais pas partir dans d’autres explications. Le lieu de son enterrement c’ets la décision de sa famille, je la respecte. »

« Il y a le joueur qu’il est et ce qu’il est capable de faire. Oui il a pris de l’importance par rapport à ses débuts. Il est là et fait partie des leaders de l’équipe de France. C’est un leader expressif qui se situe entre les générations. Il peut un peu faire le relais. Il a cette capacité à avoir toujours cette notion et cette réflexion collective vis-à-vis de sa situation. »

« Il n’ y a pas de risque, s’ils sont là c’est que j’ai confiance en eux. A un moment, tous les joueurs ont eu trois sélections pour certains en avoir plus de 50 ou 100. Il faut un équilibre avec des joueurs epxérimentés, un noyau dur et du vécu. Non je n’alignerai pas les neuf joueurs à moins de 3 sélections d’entrée contre la Belgique. Mais ils amènent aussi de la fraîcheur. J’ai toujours veillé à ne pas avoir un groupe figé même si le fait d’avoir un noyau dur et des automatismes est important. »

« Les joueurs ne sont pas arrivés, je ne vais pas faire de point. De ce que je sais, il n’y pas de gros souci sur la présence de ceux que j’ai sélectionné jeudi dernier. »

« On gagne un jour dans la préparation, c’est énorme. On ne va pas exagérer mais c’est appréciable d’avoir un jour de plus dans la récupération avec les joueurs qui ont joué dimanche. Trois jours ce n’est pas évident pour récupérer quand on joue le mercredi. Même si on perdra ce jour entre les deux matchs. Le stage est plus court aussi. Là c’est une petite semaine, dimanche cela s’arrête. »

Avant ce nouveau rassemblement des Bleus, Didier Deschamps a pris le temps d’aborder le cas d’Olivier Giroud. Encore absent de la liste, l’attaquant de l’AC Milan n’avait pas été prévenu par son sélectionneur avant la trêve internationale de septembre. Et visiblement, le technicien ne regrette pas la manière dont cela s’est déroulé.

A la question « Ne pas sélectionner Olivier Giroud le mois dernier a-t-il été une décision difficile à prendre? », le sélectionneur des Bleus a répondu « Oui ». Deuxième question : « Regrettez-vous de ne pas l’avoir prévenu ? » Réponse de Deschamps : « Non. »

Eliminé par la France en demi-finale de la Coupe du monde 2018, la sélection belge subit depuis les moqueries du public tricolore à cauuse du « seum » de certains joueurs. Adversaire des Bleus jeudi en demi-finale de la Ligue des nations, le sélectionneur Roberto Martinez refuse d’en faire une revanche du Mondial.

« Nous avons vraiment hâte de jouer ce match, car nous allons affronter la France championne du monde en Russie. C’est une équipe qui va nous rendre la tâche très difficile, a lancé le technicien espagnol de la Belgique. Pour nous, il ne s’agit pas d’une revanche, nous voulons continuer à progresser. Nous voulons aller en finale. »

A partir de 14h30, Didier Deschamps se présentera face à la presse. Le sélectionneur des Bleus livrera son ressenti pour le début du stage des Tricolores avant le Final 4 de la Ligue des nations.