Leur destin est lié. Depuis longtemps. Depuis que Zinedine Zidane, jeune milieu de terrain prometteur des Girondins de Bordeaux, a rejoint Didier Deschamps à la Juventus en 1996. Les deux champions furent partenaires dans le club de la Vieille Dame mais aussi en équipe de France. Avec les Bleus, ils ont tout raflé, la Coupe du monde en 1998 puis l’Euro en 2000. Plus de vingt ans plus tard, leur avenir pourrait être encore lié. Car Didier Deschamps imagine bien l’actuel entraîneur du Real Madrid lui succéder un jour au poste de sélectionneur.
« Qu’il puisse boucler la boucle »
Ainsi, lorsqu’Apolline de Malherbe lui demande dans un entretien pour BFMTV si cela aurait du sens, DD répond du tac au tac par l’affirmative. « Oui, je sais que cela va être repris, mais c’est la réalité, assure le Basque. À partir du moment où il a décidé d’être entraineur et qu’il est entraineur en club, qu’il puisse boucler la boucle… Lui comme tous les anciens joueurs… Peut-être encore plus lui parce que même dans notre génération, il y avait tous les joueurs dont je faisais partie… et Zizou. Cela ne m’a jamais posé de problème. Zizou, c’est Zizou. Il faisait partie du groupe avec nous. C’était un élément décisif. Mais après, avec tout ce qu’il peut amener en terme de notoriété… Zizou, c’est Zizou. »
AFP – Deschamps et Zidane avec Lizarazu en 1998
Deschamps: « Je ne m’interdis rien »
Alors Didier Deschamps imagine bien un jour passer le relais à l’ancien numéro 10 des Bleus. « Oui évidemment », appuie l’actuel sélectionneur, qui échange régulièrement avec le coach du Real Madrid. « C’est arrivé, même si lui est dans un quotidien », précise-t-il, ajoutant qu’il connait bien cela pour avoir été, lui aussi, entraîneur de club.
Et puis l’avenir des Bleus pourrait aussi s’écrire avec… lui. Car s’il est assuré de garder son poste jusqu’à la Coupe du monde 2022 au Qatar, l’ancien joueur de l’OM, qui prépare l’Euro cet été, n’exclut pas de poursuivre l’aventure. « Je ne m’interdis rien mais je ne me pose pas la question », dit-il avant de développer sa pensée: « C’est un privilège. J’ai la liberté de choisir, tout le monde ne l’a pas. Même dans les moments très difficiles, je ne me suis jamais posé la question ‘Et si ça se passe mal qu’est-ce que je ferai demain ?’. » Fidèle à ses principes, le sélectionneur ne pense qu’à la victoire. Et rien à qu’à la victoire.
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