En juillet 2018, Antoine Griezmann était désigné homme du match d’une finale de Coupe du monde remportée et survolée avec l’équipe de France. Deux ans plus tard, l’international tricolore et homme de base du groupe France (29 ans, 82 sélections) est redescendu de son petit nuage, plombé par une période délicate depuis sa signature au FC Barcelone, à l’été 2019.
Interrogé en conférence de presse sur l’importance de l’attaquant des Bleus dans l’équipe, à la veille d’affronter la Croatie en quatrième journée de Ligue des nations (20h45), son partenaire et capitaine Hugo Lloris assure qu’on « ne peut pas remettre en question un joueur comme Antoine Griezmann. » « Il y a des hauts et des bas, comme pour tous les joueurs. C’est une période un peu plus compliquée sur le plan offensif pour lui, mais il est toujours prêt à défendre, à aider l’équipe…, détaille le gardien de 33 ans. Il a toute notre confiance, soyons patients. L’équipe de France ne peut qu’être forte si on est soudés. »
« 32 buts, 21 passes décisives… ça parle! »
Discret en première période puis plus à son aise en seconde face au Portugal, dimanche (0-0), Griezmann a évolué durant 90 minutes en pointe du milieu en losange du 4-4-2 mis en place par Didier Deschamps, en soutien du duo Giroud-Mbappé. Un positionnement un peu plus reculé que d’ordinaire, qui a permis au joueur du Barça de toucher beaucoup de ballons… mais souvent trop éloigné de la surface adverse. « Je peux discuter de sa position avec lui, mais je le fais déjà depuis un moment, tempère le sélectionneur tricolore, qui ne souhaite pas remettre en question l’implication de l’un de ses leaders d’équipe. Je sais où il est le mieux et le plus influent: dans une position axiale. En ce moment, il est en manque de repères, vous savez pourquoi… Il est dans un registre offensif avec un volume de jeu important. Il peut être considéré comme un milieu offensif par moments. »
Avant d’avancer, comme pour rappeler à l’assistance devant lui à quel joueur elle a affaire ici, un argument implacable: celui des statistiques. « Griezmann, c’est des chiffres aussi, il ne faut pas l’oublier: en 81 sélections, 32 buts, 21 passes décisives… ça parle! Je sais sa qualité et ce qu’il peut donner à l’équipe. »
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