Un esprit sain dans un corps sain. Voici qui colle bien à la peau d’Elise Bussaglia, la co-doyenne (avec Gaëtane Thiney) de l’équipe de France. Et pour cause: avant d’être footballeuse de métier, la Dijonnaise avait lancé sa vie professionnelle en obtenant le CRPE, le concours donnant accès à la profession d’institutrice. 189 sélections en Bleues plus tard, la joueuse dijonnaise reprendra le fil de sa première vie en fin de saison prochaine. Avec un plaisir retrouvé, après avoir beaucoup souffert de cette double-casquette.
« J’arrêterai le foot et reprendrai le chemin de l’école »
« Ça a été très exigeant en termes d’organisation et de travail, se remémore l’ancienne Barcelonaise dans une interview à Télérama. Je révisais dans la journée avant de m’entraîner le soir avec le PSG. J’ai eu le concours dans les Yvelines, puis j’ai exercé une année (Ndlr. En 2010-2011). Et là, c’était encore plus dur. Je m’occupais de ma classe avant les entraînements. Je n’avais presque plus de moments pour me détendre. J’étais tout le temps prise par le foot ou le travail. »
Une situation connue par de nombreuses autres joueuses, et rendue indispensable par la pâle reconnaissance du football féminin il y a quelques années. « Au début de ma carrière (en 2003, à Clairefontaine), je ne pouvais pas avoir le projet d’être une joueuse professionnelle parce qu’il n’y en avait pas!, rappelle Bussaglia. Il me fallait un métier à côté. Puis, même quand j’ai signé mon premier contrat pro, j’étais contente d’avoir l’assurance d’une reconversion, qui plus est avec un métier que j’aime. Je vais jouer encore une saison puis j’arrêterai le foot et reprendrai le chemin de l’école. »
Buteuse lors de l’avant-dernier match de préparation des Françaises contre la Thaïlande, la milieu était titulaire en ouverture de la Coupe du monde contre la Corée du Sud (4-0).
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