Enzo, 24 ans: une carrière qui stagne

Il est le premier à avoir tenté de se faire un prénom dans le monde du football professionnel. Passé par toutes les équipes de jeunes du Real depuis l’enfance, devenu pro en août 2013 à seulement 18 ans, Enzo était un temps promis à une belle carrière. Mais les saisons se sont succédé, et le fils aîné de Zizou, 24 ans désormais, n’a pas su exploser au plus haut niveau. Après plusieurs années dans la réserve merengue, où il a travaillé avec son paternel, et une apparition en équipe première en 2016 lors d’un match de Coupe du Roi – au cours duquel il avait inscrit un but -, le milieu offensif a été invité à se faire les dents ailleurs.

En juin 2017, il signe d’abord pour trois ans au Deportivo Alaves, autre formation de Liga. Mais l’aventure ne se déroule pas comme prévu: très peu utilisé dans le Pays Basque (deux apparitions en championnat), il est libéré de son contrat fin décembre, pour s’engager dans la foulée au FC Lausanne. Dans le championnat suisse, Enzo obtient davantage de temps de jeu, mais peine à de distinguer dans des rencontres âpres, et voit son équipe, dernière, être reléguée au printemps 2018.

L’heure d’un nouveau départ, donc: en juillet dernier, l’aîné est prêté au Rayo Majadahonda, en D2 espagnole. Chez l’actuel 16e du championnat, Enzo Zidane est un joueur de rotation, tantôt titulaire, tantôt sur le banc, et ne s’est pas encore démarqué d’un point de vue statistique, avec une seule passe décisive en 27 apparitions. Son objectif à terme sera de dépasser ce plafond, et de retrouver une place dans un club de l’élite, à défaut de faire une carrière au très, très haut niveau.

« Les gens te comparent, te critiquent, veulent plus de toi, disent que tu es ici parce que tu es le fils de quelqu’un… D’autres vous critiqueront pour d’autres choses, mais j’essaie de ne pas penser ça, disait-il à Marca l’été dernier. Le plus important c’est que ma famille soit fière de moi. Je pense seulement à grandir comme Enzo et rien d’autre. »

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Luca, 20 ans: l’heure de l’émancipation?

Si le deuxième fils de Zinedine souffre moins de la comparaison avec son père, du fait de son poste de gardien de but, lui aussi a pu voir, ces derniers mois, à quel point il est difficile de se faire une place dans la cour des grands.

Formé comme toute la fratrie au sein de la maison blanche, Luca Zidane (né au printemps 1998) est assez vite devenu pro et troisième gardien du Real derrière Keylor Navas et Kiko Casilla. Il avait même eu droit – avant ce dimanche – à une première titularisation en Liga en mai 2018, contre Villarreal (2-2) dans un match de fin de saison sans enjeu. Mais après le départ de son père, sa situation s’est soudainement dégradée: avec les arrivées de Thibaut Courtois et de l’Ukrainien Andreï Lunin (un concurrent encore plus jeune que lui), Luca s’est retrouvé numéro 5 dans la hiérarchie.

Lunin prêté à Leganés, le portier français a joué quasiment toute la saison avec la réserve – où il aurait été plutôt efficace – et n’a retrouvé son statut de numéro 3 qu’avec le départ de Casilla à Leeds en janvier. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à glaner des minutes de jeu avec l’équipe B. La marque de confiance que lui a accordée son père pourrait lui permettre de se faire repérer, et de lancer une carrière de titulaire ailleurs qu’au Real. « Il y a une opportunité, parce qu’un joueur est blessé, un autre vient de revenir de sélection, a justifié Zizou ce week-end. C’est le moment pour lui de débuter et il le fait plutôt bien. Parce qu’il a du caractère, il a de la personnalité et c’est un bon gardien du Real Madrid. »

Au niveau international, Luca, dont le jeu au pied est régulièrement salué, a évolué dans toutes les équipes de France, des U16 aux U20. En 2015, il était même titulaire dans l’équipe titrée à l’Euro U17, et s’était particulièrement distingué en demi-finale contre la Belgique. Il n’a cependant plus connu la sélection depuis mars 2018.

Théo, 16 ans: aux portes du monde pro

Encore au centre de formation du Real Madrid, Théo, très grand pour ses 16 ans (1,91m), n’en demeure pas moins un milieu technique, dit-on. S’il est difficile de juger ses performances en club, ses qualités sont certaines, puisqu’il a été appelé en équipe de France U16 pour la première fois en mai 2018. « Ça fait forcément plaisir, confiait-il alors. Le fait que mes deux grands frères soient passés avant moi dans cette sélection (Enzo avait été convoqué en U19, ndlr) m’a enlevé de la pression. »

L’expérience s’est bien passée, et dans la foulée, Théo est devenu international chez les U17, avec qui il a déjà fait 11 apparitions et mis deux buts. Il était d’ailleurs titulaire lors des deux victoires des Bleuets la semaine passée en Tour Elite (les qualifs à l’Euro 2019), d’abord contre la Suède (2-0), puis contre la Serbie (1-0). Il devrait a priori participer au Championnat d’Europe au mois de mai en Irlande, et semble bien parti pour entamer une carrière professionnelle.

Elyaz, 13 ans: sous l’aile de Xabi Alonso

Du benjamin, né en 1995, on ne sait pas encore grand-chose, si ce n’est qu’il est le seul gaucher de la bande, et qu’il est inscrit comme défenseur latéral dans l’effectif des « Infantil A » (les U14) du Real Madrid. A vrai dire, c’est surtout son coach qui suscite l’attention, puisque Elyaz est entraîné par Xabi Alonso, qui complète sa formation d’entraîneur avec les jeunes merengue.

En 2017, Elyaz avait quand même réussi à faire parler de lui en inscrivant un joli but dans un « mini-clasico » contre les U12 du Barça. Quand on vous dit qu’ils ont ça dans le sang…

https://rmcsport.bfmtv.com/football/enzo-luca-theo-elyaz-ou-en-sont-les-fils-zidane-dans-leur-carriere-de-footballeur-1664104.html

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