Pierre Ménès, ancien consultant sur Canal+, regrette les retombées du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » de son ancienne collègue, Marie Portolano.
Après trois mois de silence, Pierre Ménès multiplie les prises de parole depuis ce lundi. Il a ainsi confirmé son départ de Canal+ à l’AFP, avant de régler ses comptes dans Télé Star avec Hervé Mathoux, son ancien acolyte du Canal Football Club (CFC), et Nathalie Iannetta, son ancienne collègue à Canal+.
Il s’est aussi exprimé dans Le Figaro et dénonce les répercussions du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » de Marie Portolano, diffusé sur Canal+ le 21 mars dernier. La diffusion de scènes coupées au montage lui ont valu des accusations d’agressions sexuelles. Il a, depuis, été évincé de l’antenne avant la rupture de son contrat. Trois mois après, il est amer contre Marie Portolano, partie sur M6 depuis et qui a récemment déploré la « chasse à l’homme » contre lui.
« Je ne dirais pas qu’elle a brisé ma carrière – parce que je vais montrer à tout le monde que je ne suis pas mort – mais elle m’a quand même mis un sacré coup », lance-t-il dans Le Figaro.
« Dix ans pour chialer pour un baiser, c’est long quand même, non? »
Il s’étonne de se retrouver ciblé pour deux baisers forcés sur la journaliste Isabelle Moreau, en février 2011 sur le plateau du CFC, et Francesca Antoniotti, chroniqueuse sur C8. « Ça va quoi, regrette-t-il. Dix ans pour chialer pour un baiser, c’est long quand même, non? »
Il se défend encore en jurant avoir agi sous les effets de sa maladie, lui qui a subi une greffe du foie et du rein en 2016. « J’ai fait des encéphalopathies, c’est quand il y a de l’ammoniaque – comme le foie ne fonctionne plus – qui arrive au cerveau, explique-t-il. Et tu peux avoir des comportements inconséquents. Tu peux tomber dans le coma, avoir des amnésies, enfin tout correspond. Quand je suis allé voir le docteur Khayat, qui est le médecin-chef de l’hôpital américain où j’ai fait des dialyses, il m’a dit ‘est-ce qu’ils se rendent compte de l’état dans lequel t’étais à ce moment-là?’ Si Canal avait eu quoi que ce soit pour me licencier pour faute grave, ils ne se seraient pas gênés mais c’est loin d’être le cas. »
Il conclut en disant regretter « une forme d’acharnement ». « Je suis arrivé en pleine affaire Duhamel, Berry, Poivre d’Arvor qui, eux – c’est tous les trois avérés – ont vraiment fait des choses (aucun n’a été condamné, mais Duhamel a reconnu des faits d’inceste devant la police, ndlr), poursuit-il. Moi, je n’ai rien fait à personne, il n’y a pas eu de plainte, il n’y a pas d’enquête judiciaire, il n’y a rien et j’ai l’impression que la déferlante médiatique la plus forte, c’est moi qui l’ai prise. »
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