Dortmund-PSG: le doublé du phénoménal Haaland qui punit des Parisiens décevants

Le PSG n’a pas trop entamé ses chances de qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions avec cette courte défaite (1-2) sur le terrain du Borussia Dortmund. C’est le seul point positif à tirer de la prestation très décevante des Parisiens tant ils ont déjoué pendant 90 minutes ce mardi, au Signal Iduna Park. Les joueurs de Thomas Tuchel ont toujours subi les événements dans ce huitième de finale aller, et n’ont jamais été à la hauteur de leur adversaire du soir, que ce soit en terme de densité athlétique ou de fluidité collective. Thomas Tuchel avait finalement opté pour un surprenant 3-4-3, privilégiant une assise défensive solide dans l’axe, et une animation efficace des couloirs, sans Icardi mais avec Neymar titulaire.

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Quand la machine Haaland se met en route

Sauf que celle-ci n’a jamais existé, le PSG n’ayant jamais été en capacité d’exploiter à la fois la vitesse de ses attaquants et encore moins la lenteur des défenseurs adverses. En face, le positionnement de l’électron libre Jadon Sancho entre les lignes a donné du fil à retordre aux Parisiens en première période. Sans un retour salvateur de Marco Verratti face à Emre Can (22e) et une détente sublime de Keylor Navas (27e) pour repousser une frappe enroulée de Sancho, les Parisiens auraient même pu rejoindre les vestiaires à la pause avec deux buts dans les valises. Ce ne fut pas le cas, et le PSG pouvait également remercier Haaland (35e, 36e), moins inspiré en début de match qu’il ne le sera plus tard.

Bousculé par l’intensité du pressing allemand, ce PSG, rarement aussi inoffensif cette saison en Ligue des champions, s’en est bien sorti compte tenu du rapport de force entre les deux équipes, très largement favorable aux joueurs de Lucien Favre. Sur le banc d’à côté, furieux d’observer ses joueurs perdus sur le terrain, Tuchel a pourtant conservé un schéma tactique qui n’a pas fonctionné en première période, pour le même résultat en seconde. Dortmund a poursuivi sa marche en avant et bénéficié des errements adverses pour porter le danger devant le but de Navas. Contrôlé par Layvin Kurzawa dans le couloir droit en première période, Achraf Hakimi a progressivement pris le dessus sur son vis-à-vis, embarquant Erling Haaland dans son sillage.

Meunier et Verratti suspendus au retour

Servi dans la profondeur, le Norvégien a dominé Thiago Silva, mais pas Marquinhos, revenu en catastrophe (57e). Puis la fatigue a logiquement  gagné les organismes des joueurs de Lucien Favre, des espaces se sont libérés. Paris aurait pu en profiter à deux reprises, coup sur coup, mais la première frappe cadrée du PSG (65e), signée Kylian Mbappé, a été repoussée par Bürki. La chance du PSG était passée, d’autant que le Norvégien Haaland, malheureux jusque-là, trouvait finalement l’ouverture à bout portant (69e). L’égalisation miraculeuse de Neymar ne suffisait pas à masquer les manques du PSG, trop nombreux ce soir.

Et Haaland, encore lui, toujours lui, inscrivait un doublé d’une splendide frappe sèche du pied gauche (77e), redonnant un avantage plus que logique et mérité à son équipe. Le Paris Saint-Germain n’a jamais su hisser son niveau de jeu, le PSG ne s’est pas seulement incliné pour la première fois de la saison. Il a aussi perdu deux joueurs pour le match retour. Averti en seconde période, Marco Verratti et Thomas Meunier seront suspendus au Parc des Princes le 11 mars. Une soirée noire comme le PSG en vit trop souvent ces dernières saisons en Ligue des champions. Et cette fois, la présence de Neymar sur le terrain n’y a rien changé.  

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