Di Maria est indispensable
Au sein d’une attaque très remaniée, Angel Di Maria avait le statut de cadre. Très actif dans le premier acte, l’Argentin a fait passer Paris en tête d’une pichenette bien dosée juste après la pause, suite à une belle ouverture de Draxler (47e). Unai Emery a fait sortir « El Fideo » dès la 57e, sans doute en prévision du choc face au Real Madrid. Di Maria en est désormais à 13 buts et 9 passes décisives en 15 matches joués en 2018… Les Merengue sont prévenus.
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Kurzawa un ton en-dessous
Défensivement, Layvin Kurzawa n’a pas été mis en difficulté, comme l’ensemble de ses partenaires contre des Troyens trop timorés pour bousculer les visiteurs. C’est dans le secteur offensif que le latéral gauche était plus attendu. Et là, il n’a pas été très inspiré. Kurzawa a encore manqué de précision dans ses centres. Dans le jeu, son apport n’a pas été concluant. Difficile de déterminer qui de lui ou de Berchiche sera aligné mardi. En tout cas, ce n’est pas avec ce match que le Français aura marqué des points.
Nkunku a eu raison d’insister
Aligné au poste inhabituel d’attaquant gauche, Christopher Nkunku n’a pas démérité. Après Di Maria, le jeune Parisien est celui qui a le plus tenté sa chance, et sans un bon Zelazny en face (notamment sur une reprise acrobatique avant la pause), le n°24 aurait ouvert le score. C’est finalement lui qui a inscrit le but du break à un quart d’heure du terme, malgré une légère position de hors jeu. D’un geste rapide, Nkunku a éliminé Cordoval et inscrit son premier but de la saison.
Areola: 6
Meunier: 6
Kimpembe: 7
Thiago Silva: 6
Kurzawa: 4
Lo Celso: 7
Diarra: 7
Rabiot: 7,5
Di Maria: 7,5
Draxler: 6
Nkunku: 6,5
Zelazny a longtemps résisté
La défaite des Troyens est logique, mais elle aurait été plus lourde sans Erwin Zelazny. Le gardien français a repoussé toutes les tentatives lointaines dans le premier acte pour garder l’Estac à flot à mi-parcours. Derrière, la machine parisienne s’est emballée et Di Maria ne lui a pas laissé de chance. Pourtant, Zelazny a continué son petit show, avec comme bouquet final ce duel remporté face à l’espoir Timothy Weah dans les dernières secondes.
Suk trop viril
Presnel Kimpembe ne s’attendait peut-être pas à une telle opposition face à Hyunjun Suk. Le Sud-Coréen lui a réservé un traitement très physique, et la plupart du temps sanctionné par M. Karim Abed. L’attaquant, faute de peser dans le secteur offensif, s’est appliqué à jouer dur sur Kimpembe. Le défenseur parisien, pas épargné par les coups et les crampons, a souvent grimacé. Mais il n’a pas cédé un pouce à son adversaire. Finalement, Suk a été logiquement averti (36e) et finalement été rapidement remplacé (55e), peu après avoir frôlé l’expulsion pour un énième coup.
Zelazny: 6
Cordoval: 3
Vizacarrondo: 3
Hérelle: 3
Obiang: 4
Grandsir: 4
Azamoum: 4
Bellugou: 3
Walter: 4
Pelé: 5
Suk: 3
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